Principaux renseignements
- Apple a annoncé des ventes record d’iPhones, entraînant une hausse du chiffre d’affaires de 8 pour cent et une quasi-doublement du bénéfice net, à 27,5 milliards de dollars (23,7 milliards d’euros).
- Amazon Web Services (AWS) a enregistré une hausse de 20,2 pour cent de son chiffre d’affaires, contribuant de manière significative à la rentabilité d’Amazon malgré la concurrence de rivaux tels que Google et Microsoft.
- Malgré les résultats positifs du troisième trimestre, Amazon a prévu des perspectives de ventes prudentes pour le quatrième trimestre en raison de perturbations tarifaires potentielles.
Apple et Amazon ont dépassé les attentes grâce à leurs récentes performances financières, allant à l’encontre des tendances du secteur dans un contexte d’incertitude économique persistante. Le succès d’Apple est principalement dû aux ventes record d’iPhone, tandis que la croissance d’Amazon est due à sa division d’informatique dématérialisée, Amazon Web Services (AWS).
Forte performance de l’informatique dématérialisée
Malgré une récente panne qui a affecté des milliers de sites web, les revenus d’AWS ont augmenté de 20,2 pour cent pour atteindre 33 milliards de dollars (28,4 milliards d’euros), selon le PDG Andy Jassy, soit le rythme le plus rapide depuis 2022. AWS contribue de manière significative à la rentabilité d’Amazon et représente 60 pour cent du chiffre d’affaires total de l’entreprise.
Cette croissance de l’informatique dématérialisée est cruciale pour Amazon, qui doit faire face à la concurrence croissante de rivaux tels que Google et Microsoft, qui ont également fait état d’une forte augmentation de leurs revenus cette semaine.
Les performances impressionnantes d’Apple interviennent malgré l’impact des tarifs imposés par le président Donald Trump sur les sites de production en Inde et en Chine, où la majorité des iPhones sont fabriqués. Ces tarifs ont coûté à Apple 1,1 milliard de dollars (946 millions d’euros) le trimestre dernier et devraient entraîner 1,4 milliard de dollars supplémentaires (1,2 milliard d’euros) de coûts au cours des trois derniers mois de l’année.
Ventes d’iPhones stimulent le chiffre d’affaires
Le lancement de la nouvelle série iPhone 17 a été un véritable succès. Apple a maintenu stratégiquement les mêmes niveaux de prix que le modèle de l’année dernière, ce qui a particulièrement séduit les consommateurs aux États-Unis et en Europe. Grâce à cette stratégie, le chiffre d’affaires total des iPhone a atteint 49 milliards de dollars (42,1 milliards d’euros) pour la période de juillet à septembre, soit une hausse de 6 pour cent par rapport à l’année précédente.
IDC, l’analyste du marché mondial, rapporte que les consommateurs ont acheté près de 59 millions d’iPhones dans le monde au cours du trimestre juillet-septembre, plaçant ainsi Apple en deuxième position derrière Samsung, qui a écoulé 61,4 millions de téléphones Android.
Grâce aux solides ventes d’iPhone, Apple a enregistré un bénéfice net de 27,5 milliards de dollars (23,6 milliards d’euros), presque le double de celui de l’année dernière. Le chiffre d’affaires a augmenté de 8 pour cent pour atteindre 102,5 milliards de dollars (88,1 milliards d’euros), dépassant ainsi les prévisions des analystes de Wall Street.
Perspective prudente pour Amazon
Malgré ces résultats positifs, Amazon a publié des perspectives de vente prudentes pour le quatrième trimestre, citant les perturbations potentielles dues aux tarifs douaniers en cours.
Le secteur des technologies a été confronté à l’incertitude découlant des implications des tarifs douaniers et des préoccupations concernant le surinvestissement dans l’intelligence artificielle (IA). Des entreprises comme Amazon intègrent l’IA dans divers aspects de leurs activités afin de rationaliser les coûts et d’accroître la productivité. Cette tendance a malheureusement entraîné des dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans le secteur technologique américain cette année.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a récemment répondu aux inquiétudes concernant une éventuelle bulle de l’IA, en la comparant à l’ère des dot-com. Il a rassuré les parties prenantes en affirmant que les leaders actuels de l’IA « ont réellement des bénéfices », ce qui les distingue des entreprises spéculatives qui prévalaient pendant le boom des dot-com. (fc)
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