A Pékin, les taxis autonomes n’ont plus besoin de chauffeur

Un pas de plus vers la pleine autonomie. A Pékin, l’obligation d’avoir un conducteur à bord des taxis autonomes – en cas d’urgence, par exemple – tombe. La zone où ces taxis peuvent circuler est également agrandie.

Jusqu’alors, même si les voitures roulent toutes seules, les taxis autonomes circulant à Pékin devaient obligatoirement avoir une personne assise sur le siège du conducteur. Cette restriction vient de tomber, annoncent les deux entreprises qui exploitent de tels services, Apollo Go de Baidu et Pony.ai, jeudi. Il s’agit d’une première en Chine, rapporte CNBC.

Les taxis ne sont cependant pas encore lâchés dans la nature pour autant. Les services sont pour l’heure opérés dans une zone en périphérie, et un membre du personnel doit encore rester à bord du véhicule – mais il n’est plus obligé d’être assis sur le siège du conducteur.

Il s’agit d’une étape importante vers l’autonomie pour ces taxis, ne serait-elle que symbolique. Les deux entreprises en profitent pour augmenter le nombre de taxis autonomes en circulation : Baidu en a aujourd’hui dix, mais souhaite en ajouter 30, et Pony.ai opère quatre véhicules, mais veut également agrandir sa flotte. Les entreprises n’ont cependant pas encore indiqué de date pour cette mise en service.

Dans la zone où ces véhicules circulent, Yizhuang, le district des entreprises de la tech, le périmètre où ils peuvent opérer a été agrandi. La surface a triplé, et fait désormais 60 kilomètres carré, ont indiqué les autorités locales. Pour la prochaine étape, l’abandon de la présence d’une personne à bord, aucune date n’est encore connue.

Vers de plus en plus d’autonomie

Pas à pas, les véhicules avancent vers de plus en plus d’autonomie. Aux États-Unis par exemple, les nouvelles voitures autonomes construites n’auront par exemple plus besoin d’avoir de pédales ni de volant.

Les taxis autonomes, ou robotaxis, sont également la prochaine étape pour Tesla, qui depuis longue date mise sur les voitures autonomes comme moyen de transport du futur. Aujourd’hui, les Tesla en roue libre font tout de même encore de nombreuses erreurs, et ne sont pas encore véritablement considérées comme « autonomes ».

Les différentes marques traditionnelles annoncent aussi régulièrement des projets de voitures autonomes. La dernière en date est par exemple Audi, avec un modèle qui se veut plus « espace de vie » que véhicule.

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