Apple à plus de 3 billions de dollars de valeur marchande, et ensuite?

Pendant un court laps de temps, lundi, Apple a dépassé la barre des trois milliards de dollars de valeur marchande. Une bulle, ou une croissance sérieuse? A quoi ressemblera le futur de l’entreprise? Un expert analyse.

Patrick Armstrong, investisseur en chef auprès de Plurimi Group, trouve que le prix de l’action (182,01 dollars à la fermeture lundi) est justifié. Pour le futur, il voit le prix de l’action d’Appel croître de manière plus rapide que l’économie générale, s’exprime-t-il sur CNBC.

En termes de croissance, le Fonds monétaire a également fait ses prévisions pour 2022 : le PIB des Etats-Unis devrait augmenter de 5,2%, et celui du monde entier de 4,9%. Pour Armstrong, l’action d’Apple verra alors son prix augmenter de plus que cela. Rien que sur l’année 2021, le prix de l’action a augmenté de plus de 30%. Mais sur le court terme, il ne voit pas le prix de l’action doubler.

Bonnes performances

« Apple est une entreprise incroyablement positive en termes de génération de liquidités, de bénéfices, de parts de marché, de marges bénéficiaires. C’est presque idéal quand vous regardez tous ces critères », explique l’expert, à l’heure où d’autres sources estiment que les actions sont surcotées.

Mais pour lui, elles sont plus en adéquation avec leurs prix que d’autres actions : « c’est une entreprise incroyable qui se négocie à un multiple de premier ordre. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit d’extravagant à ce sujet. Je pense que les grandes entreprises devraient se négocier à des multiples élevés. Je ne pense pas que les multiples soient aussi élevés que ceux de certaines autres sociétés. »

En décembre, le célèbre investisseur Warren Buffett expliquait aussi faire confiance à Apple, notamment car l’entreprise s’appuie sur un très vaste réseau de clients fidèles. Selon d’autres sources, la forte valeur d’Apple est consolidée par le fait que l’entreprise soit celle qui a racheté le plus de ses propres actions au cours des dernières années.

De l’autre côté, Emma Wall de Hargreaves Lansdown, citée par CNBC est moins enjouée sur le potentiel de l’entreprise et de son action. Pour elle, ce n’est pas le moment de se jeter dessus. Si les investisseurs en ont déjà, ils peuvent en tirer quelques gains, explique-t-elle, mais la meilleure chose serait de les avoir dans un portefeuille diversifié.


Disclaimer: cet article ne fait pas office de conseil, mais doit se lire à titre d’information. Investir comporte toujours des risques.

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