À partir du mardi 6 avril, toute personne qui le souhaite peut s’inscrire sur la liste de la réserve nationale pour recevoir un vaccin plus rapidement. Tout se fait sur la plateforme QVAX… qui est toutefois victime de son succès.
Le principe est simple : lorsqu’un centre de vaccination a encore des doses de vaccination à distribuer, mais qu’il n’y a plus personne sur l’horaire, elle peut appeler quelqu’un se trouvant sur la liste de réserve. Ce sont les fameuses doses last minute.
Comment ça marche? Vous vous inscrivez sur la liste disponible dès ce mardi sur la plateforme QVAX avec votre numéro de registre national. Vous choisissez votre centre de vaccination et vous donnez vos disponibilités pour les 7 prochains jours.
Aurais-je la priorité ? Non. Vous ne dépasserez personne. Les personnes prioritaires restent celles qui sont concernées par la phase 1B de la vaccination : les personnes âgées de plus de 65 ans, les policiers et autres fonctions critiques, et les personnes à risque à cause d’une maladie. Vous ne serez donc appelé que s’il reste des vaccins disponibles.
Quel est le but ? Les autorités veulent de cette manière éviter de perdre des doses. Lorsqu’une personne ne se rend pas à son rendez-vous pour sa vaccination, sa dose peut être perdue. Les personnes sur la liste de réserve seront alors appelées pour que la dose perdue soit finalement administrée.
Serai-je appelé rapidement ? Tout dépend du nombre de doses ‘perdues’ dans votre centre de vaccination, de vos disponibilités et du nombre de personnes inscrites sur la liste de réserve avant vous. Cela peut donc prendre un certain temps. Il se peut aussi que vous receviez votre convocation officielle avant.
Et si je suis disponible ? Si vous êtes appelé et que vous êtes disponible pour le rendez-vous, vous devrez le confirmer dans la demi-heure sur la plateforme QVAX. Et vous rendre dans l’heure dans le centre de vaccination.
La plateforme est prise d’assaut ce matin. Il vous faudra patienter plusieurs heures.
Bruxelles
La plateforme QVAX vaut pour la Flandre et la Wallonie. Bruxelles ne voulait plus revivre la mauvaise expérience de Doclr et de ses centres vides. La région capitale utilisera donc la plateforme Doctena pour gérer les rendez-vous, mais elle ne sera disponible qu’à partir de mi-avril.
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