Les Bourses européennes et asiatiques reprenaient des couleurs ce mardi après les annonces de la Réserve fédérale américaine pour limiter les conséquences économiques du Covid-19 et un appel de Pékin à favoriser la reprise du travail.
Asie
- A la mi-journée, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 3,28% à 22.408,17 points.
- En Chine continentale, la Bourse de Shanghai gagnait 1,48% à 2.699,43 points et celle de Shenzhen 1,08% également à 1.649,51 points.
- La Bourse de Tokyo s’est envolée ce mardi, soutenue notamment par le repli du yen, les interventions de la Banque du Japon (BoJ) et les nouvelles mesures de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour amortir le choc de la pandémie de coronavirus. L’indice vedette Nikkei a fini sur un bond de 7,13% à 18.092,35 points (+1.204,57 points). C’est sa plus forte progression sur une séance depuis février 2016 en pourcentage et depuis septembre 2015 en points. L’indice élargi Topix a grimpé quant à lui de 3,18% à 1.333,10 points.
Europe
- Dans le Bel 20, toutes les entreprises étaient franchement dans le vert ce mardi matin, même AB Inbev qui a pourtant annoncé retirer ses prévisions pour 2020 en raison de l’incertitude liée à l’épidémie du Covid-19. Peu après l’ouverture, la Bourse de Bruxelles était en hausse de 4,89%, à 2.794 points.
- La Bourse de Paris bondissait de 4,43% à 4.087,61 points.
- En Allemagne, le Dax de la Bourse de Francfort grimpait de 5,7% à l’ouverture.
- La Bourse de Londres augmentait, quant à elle, de 3,95%.
Vers une fin des restrictions en Chine?
La Fed a annoncé lundi une nouvelle salve de mesures pour sauver l’économie américaine des graves conséquences de la pandémie de Covid-19. Parmi elles figurent l’achat illimité d’obligations et divers mécanismes pour pouvoir venir directement en aide aux entreprises, y compris les PME.
En Chine continentale, les investisseurs réagissaient positivement aux annonces de Pékin appelant à ‘mettre fin aux restrictions’ liées à la pandémie de Covid-19 ‘qui entravent la reprise du travail’ dans les zones considérées comme faiblement à risque.
Partie de Chine, l’épidémie a mis le pays quasi à l’arrêt en février et durement affecté son économie. Fait sans précédent, le PIB devrait reculer au premier trimestre.
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