Selon les dernières prévisions de la Banque nationale de Belgique (BNB), l’économie belge devrait croître de 0,4 % au deuxième trimestre.
Dans l’actualité : Après une croissance de 0,3 % au cours des trois premiers mois de cette année, la BNB s’attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) augmente de 0,4 % ce trimestre.
- L’institution monétaire souligne que la consommation des ménages a montré une faible croissance au premier trimestre. Cela sera également le cas au deuxième trimestre. Cependant, la BNB reste optimiste quant à l’avenir. « À plus long terme, les fondamentaux devraient néanmoins se renforcer, car la reprise attendue de l’emploi et la baisse de l’inflation stimuleront la croissance du revenu réel », indique-t-elle.
- Après une augmentation remarquable des investissements des entreprises au cours du premier trimestre, la BNB prévoit qu’ils continueront d’augmenter ce trimestre, mais à un rythme plus modéré. « La forte hausse au cours des trois premiers mois de 2024 était principalement due à des transactions exceptionnelles », selon la BNB. Elle ajoute que les économies de coûts dans de nombreuses entreprises continuent de peser sur les investissements.
- Il y a également eu une augmentation surprenante des investissements dans les logements. Toutefois, la BNB s’attend à ce que cette croissance soit faible ou même négative ce trimestre.
- La BNB est un peu plus positive concernant les exportations nettes. Celles-ci ont légèrement contribué à la croissance de l’activité au premier trimestre. Il est prévu que cette croissance reste positive au deuxième trimestre. « Une expansion du commerce mondial et l’amélioration progressive de la compétitivité belge devraient soutenir la croissance des exportations à court terme », explique-t-elle.
- Enfin, selon les prévisions de la Banque nationale, la consommation publique devrait légèrement ralentir au deuxième trimestre. Cependant, la croissance des investissements publics devrait continuer d’être stimulée par des programmes d’investissement spécifiques et par le cycle électoral.