La série de vidéos Young Professionals de Newsmonkey.be offre un aperçu de la vie et du travail de jeunes professionnels, en partageant leurs expériences et leurs points de vue.
Entrez dans le monde fascinant du commerce des antiquités, où l’art et l’histoire se rejoignent et où chaque objet raconte une histoire. Cedric Moermans, 44 ans et marchand d’art, révèle les secrets de ce commerce séculaire. Découvrez comment la passion, l’expertise et le dévouement se conjuguent pour trouver, évaluer et chérir des œuvres d’art de grande valeur.
Conseil : la vidéo est parlée en néerlandais, mais pour plus de commodité, vous pouvez toujours activer les sous-titres en français.
Que signifie pour vous être marchand d’art?
« Pour moi, c’est la passion et le dévouement pour l’artisanat, mais aussi la volonté de préserver l’artisanat et le savoir-faire. J’aime travailler avec des matériaux authentiques et découvrir les histoires qui se cachent derrière les objets. La recherche de pièces uniques est le point fort de notre travail. Il est satisfaisant de trouver un objet spécial et de le revendre à d’autres amateurs d’art. »
Quelles sont les connaissances et les compétences requises pour devenir marchand d’art?
« Avant tout, il faut une connaissance approfondie des matériaux, des tendances du marché et des contextes historiques. En outre, l’expérience est cruciale, acquise par l’étude, l’expérience pratique et la consultation d’ouvrages spécialisés. »
Comment obtenez-vous les biens que vous vendez?
« Nous acquérons nos objets par le biais de différents canaux, tels que les ventes aux enchères, les particuliers, les petits marchands et les marchés. Grâce au vaste réseau que nous avons constitué, notamment par l’intermédiaire de nos parents qui ont également travaillé dans le commerce de l’art, nous recevons également des conseils réguliers. »
Comment déterminez-vous la valeur d’un objet?
« Pour de nombreux objets, nous pouvons déterminer la valeur en nous basant sur des comparaisons dans la littérature et sur l’internet. Pour les pièces uniques ou rares, cependant, nous devons simplement payer ce qu’elles valent sur la base de notre expérience et de notre expertise ».
Comment gérez-vous la concurrence lors des ventes aux enchères?
« La concurrence est inévitable, mais je la considère comme une motivation plutôt que comme une source d’inquiétude. Plus d’intérêt conduit souvent à une plus grande base de clients. Néanmoins, en raison de l’augmentation des prix aux ventes aux enchères, nous sommes obligés d’acheter moins et de chercher ailleurs des pièces uniques. »
Avez-vous déjà regretté une vente?
« Il m’arrive de regretter une vente, surtout lorsqu’il s’agit d’objets uniques ou à forte valeur émotionnelle. Mais je me console en me disant qu’ils finiront chez d’autres passionnés qui les apprécieront tout autant. »
Comment gérez-vous les erreurs commises dans le commerce?
« Les erreurs sont inévitables, mais il est important d’en tirer les leçons et de les éviter à l’avenir. Nous nous tenons au courant des évolutions dans notre domaine et nous nous efforçons de commettre le moins d’erreurs possible. »