La société d’investissement Berkshire Hathaway, gérée par Warren Buffet, a réduit sa participation dans le constructeur de véhicules électriques chinois BYD. Elle n’a vendu qu’une petite part de ses actions, mais pour une experte, cela pourrait être un « signe avant-coureur d’une grosse correction ».
Warren Buffett, le birthday boy qui a soufflé 92 bougies mardi, se débarrasse de ses actions de BYD, le constructeur chinois de véhicules électriques, concurrent numéro 1 de Tesla en termes de ventes. Selon des rumeurs, il avait déjà liquidé toutes les actions de BYD du portefeuille de Berkshire, mais maintenant il s’avère qu’il ne s’en débarrasse que pas à pas.
Buffett a vendu 1,33 million d’actions, pour une valeur de 47 millions de dollars. Berkshire Hathaway en détient désormais 218,7 millions, et sa participation dans le constructeur est passée de 20,04 à 19,92%, selon un document de la bourse de Hong Kong consulté par CNBC. En juillet, il en détenait encore 225 millions.
Après cette annonce, le cours de l’action a plongé de 12%, le pire résultat du Hang Seng, l’indice boursier de Hong Kong, de ce mercredi. A moins d’une heure de la clôture, l’action est toujours à plus de -7%.
Mauvais augure ?
Yang Liu, investisseuse en chef d’Atlantis Investment, s’attend à plus de ventes de ce type. Elle considère cette vente comme « un signe avant-coureur que le marché pourrait [arriver] à une grosse correction », explique-t-elle sur les ondes de CNBC.
« Il y a trop d’incertitudes et je pense que Buffett est devenu un peu nerveux », analyse-t-elle. « Peut-être que la récession qui nous fait face et une consommation chinoise plus faible amènent une baisse de la confiance des investisseurs à grande échelle. »