Principaux renseignements
- Les banques centrales de Suède et de Suisse devraient abaisser leurs taux d’intérêt.
- L’indicateur d’inflation préféré de la Fed, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), sera publié le 27 septembre.
- Les développements politiques au Japon et au Sri Lanka pourraient avoir un impact sur les marchés mondiaux.
La semaine prochaine promet une série d’événements importants sur les marchés mondiaux et dans le domaine de la politique. Les banques centrales de Suède et de Suisse devraient abaisser leurs taux d’intérêt, ce qui pourrait permettre d’anticiper les baisses pour 2024 et d’annoncer la poursuite de la « grande course à la baisse des taux d’intérêt ». La Banque nationale suisse, qui a commencé à réduire ses taux en mars, est confrontée au défi de gérer l’appréciation du franc par rapport à ses objectifs d’inflation. Entre-temps, la Riksbank en Suède est presque certaine de réduire ses taux d’au moins 25 points de base, avec une possibilité de réduction plus importante en novembre.
Évolutions du marché
Les investisseurs suivront de près l’indicateur d’inflation préféré de la Fed, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), attendu le 27 septembre. Ces données permettront de savoir si la récente modération de la pression sur les prix se poursuit alors que la Réserve fédérale s’éloigne progressivement d’une politique monétaire restrictive. Les projections économiques indiquent une baisse du taux annuel de l’indice des prix PCE à 2,3 pour cent d’ici la fin de l’année et à 2,1 pour cent d’ici la fin de 2025.
Données sur l’activité commerciale
Les données rapides sur l’activité économique, à partir de lundi, donneront un aperçu de l’état actuel de l’économie mondiale. L’indice composite des directeurs d’achat (PMI) de la zone euro est resté en territoire expansionniste pendant six mois, tandis que le PMI du Royaume-Uni s’y est maintenu pendant dix mois, ce qui a contribué à la robustesse de la livre sterling. Bien que les marchés semblent actuellement optimistes quant à la réduction d’un demi-point des taux d’intérêt de la Fed, qui permettra d’éviter une récession aux États-Unis et dans le monde, des inquiétudes persistent. Le moteur économique de l’Allemagne est confronté à des défis : son indice des directeurs d’achat s’est enfoncé dans la zone de contraction en août et le sentiment reste faible. En outre, les difficultés économiques actuelles de la Chine constituent un risque pour les autres économies.
Développements politiques
Les développements politiques influenceront également les événements de la semaine. Le 27 septembre, le parti au pouvoir au Japon choisira son nouveau chef, ce qui donnera lieu à la nomination d’un nouveau premier ministre. Neuf candidats sont en lice, dont trois sont considérés comme des favoris, mais qui ont des points de vue divergents sur la politique à mener. Cette course à la direction rend plus complexe le mandat de la Banque du Japon, d’autant plus que des élections anticipées sont prévues pour la fin octobre, ce qui pourrait limiter l’action politique lors de la réunion de ce mois.
Election présidentielle au Sri Lanka
Le Sri Lanka se rendra aux urnes samedi pour son élection présidentielle, les considérations économiques étant susceptibles de dominer l’esprit des électeurs. Alors que l’économie du pays a montré des signes de reprise et devrait renouer avec la croissance l’année prochaine, les mesures d’austérité mises en œuvre pourraient faire pencher les électeurs vers les partis de gauche qui défient le président sortant Ranil Wickremesinghe. Les candidats en lice se sont engagés à réexaminer ou à réviser les conditions de renflouement du Fonds monétaire international, l’un d’entre eux proposant une nouvelle approche de la restructuration de la dette. Cela soulève la possibilité d’une nouvelle incertitude politique et économique au Sri Lanka.
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