Ça sent le roussi pour le célèbre fabricant américain de boites de conservation Tupperware. Il est à la recherche d’un repreneur.
Dans l’actu : Tupperware a lancé une procédure de faillite aux États-Unis.
- De cette manière, l’entreprise pourrait obtenir une protection à l’égard de ses créanciers, tout en poursuivant ses activités le temps qu’un processus de vente soit lancé.
- Tupperware souhaite avant tout pouvoir « préserver la marque iconique » en trouvant un repreneur.
- Les actions de la société ont clôturé en baisse de 57%, suite à l’annonce.
Zoom arrière : le fabricant américain est confronté à des dettes importantes, estimées à quelque 700 millions de dollars. Malgré un geste de ses créanciers plus tôt cette année, le groupe n’a pas été en mesure de redresser la barque.
- En juin dernier, Tupperware avait déjà fermé sa seule usine aux États-Unis et licencié des employés.
- « Au cours des dernières années, la situation financière de la société a été gravement affectée par un environnement macroéconomique difficile », a expliqué Laurie Ann Goldman, CEO de la société.
Quel impact en Belgique ?
Fondée en 1976, la marque de boite en plastique est devenue un phénomène de société grâce à l’efficacité de son réseau de représentants et des fameuses « soirées de vente à domicile Tupperware ».
- En Belgique, l’entreprise américaine compte une usine à Alost, ainsi qu’un centre de recherche et de développement.
- Le site emploie quelque 260 personnes. Ces dernières sont au chômage technique depuis jeudi dernier.
- De plus, Tupperware compte pas moins de 19 boutiques en Belgique. Nul ne sait pour l’instant quel sort leur est réservé.
- Les boutiques pourront-elles continuer à vendre les produits d’un groupe en faillite ? Si oui, pendant combien de temps ?