Trump annonce un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni


Principaux renseignements

  • Le président Trump a annoncé un accord commercial « complet et global » entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les médias sociaux.
  • Les détails de l’accord seront révélés lors d’une conférence de presse qui se tiendra dans le bureau ovale plus tard dans la journée.
  • Le Royaume-Uni reste soumis à des droits de douane de 25 pour cent sur l’acier, l’aluminium, les voitures et les pièces détachées importées aux États-Unis.

Le président Donald Trump a annoncé un accord commercial « complet et global » entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur sa plateforme de médias sociaux. Il a souligné le lien historique fort entre les deux nations et a déclaré que cet accord marque le premier de nombreux accords de ce type actuellement en cours de négociation. Les détails de l’accord seront révélés lors d’une conférence de presse prévue dans le bureau ovale plus tard dans la journée. On ne sait pas encore si des documents officiels seront signés à ce moment-là. Cette annonce fait suite à l’imposition par Trump de droits de douane de 10 pour cent sur les produits britanniques, dans le cadre de sa politique de « droits de douane réciproques » mise en œuvre en avril. Le Royaume-Uni a toutefois évité ces droits de douane plus élevés en raison de son déficit commercial plus important avec les États-Unis.

  • Une pause temporaire sur ces tarifs réciproques a ensuite été décrétée. Malgré ce sursis, le Royaume-Uni reste soumis à des droits de douane de 25 pour cent sur l’acier, l’aluminium, les voitures et les pièces détachées importées aux États-Unis.

L’espoir d’une baisse des taux au Royaume-Uni

L’accord commercial suscite une grande impatience au Royaume-Uni, en particulier dans l’industrie automobile, car les entreprises espèrent une réduction des droits de douane. Selon des sources du gouvernement britannique citées par Sky News, un accord préliminaire sur les conditions générales a été conclu, mais l’accord final n’a pas encore été conclu.

Le premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a reconnu que des discussions étaient en cours avec les États-Unis et a promis d’autres mises à jour sur la question plus tard dans la journée. Il a souligné son engagement à agir dans l’intérêt des travailleurs, des entreprises et des familles du Royaume-Uni.

Discussions

Leur première rencontre dans le bureau ovale, peu après l’investiture de Trump, a été largement considérée comme un succès. Starmer a remis une lettre du roi Charles III invitant Trump à une visite d’État, ce que ce dernier a accepté avec plaisir. Trump a également loué les talents de négociateur de Starmer. Starmer a déjà vivement critiqué la rhétorique et les politiques de Trump, les qualifiant de « répugnantes » et démontrant un manque « d’humanité et de dignité ». Au cours de la période précédant l’élection présidentielle américaine de 2024, la campagne de Trump a accusé le parti travailliste de Starmer de s’immiscer dans l’élection. Starmer a toutefois rejeté ces accusations.

  • Avant sa visite à la Maison Blanche, Trump a également critiqué Starmer et le président français Emmanuel Macron pour leur apparente inaction face à la guerre en Ukraine.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus