Principaux renseignements
- Les États-Unis et l’Iran sont prêts pour des « discussions directes » imminentes sur un nouvel accord nucléaire.
- Les pourparlers se dérouleront à un niveau élevé, avec de graves conséquences pour l’Iran si aucun accord n’est conclu.
- L’Iran a déjà rejeté une offre initiale des États-Unis, mais s’est dit ouvert à la discussion d’un accord par l’intermédiaire d’une tierce partie.
Le président Donald Trump a annoncé des « discussions directes » avec l’Iran sur un éventuel accord nucléaire. Cette annonce fait suite à la confirmation du ministre iranien des affaires étrangères, qui a qualifié les pourparlers d’« indirects », tout en reconnaissant leur importance en tant qu’opportunité et test pour les deux pays. M. Trump, qui a retiré les États-Unis d’un accord nucléaire antérieur au cours de sa première présidence, a souligné que les discussions se dérouleraient à un niveau élevé.
L’annonce du président est intervenue après une réunion à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a également exprimé son soutien à une action militaire contre l’Iran pour l’empêcher de se doter d’armes nucléaires. M. Trump a qualifié la réunion à venir de « très importante » et s’est dit optimiste quant à la conclusion d’un accord.
- M. Trump a réitéré la position des États-Unis selon laquelle l’Iran ne devrait pas posséder d’armes nucléaires et a laissé entendre que l’absence d’accord serait préjudiciable à l’Iran. Toutefois, la position de l’Iran est ambiguë, car le pays semble éviter la conversation avec M. Trump. Actuellement, l’Iran maintient qu’il « s’assiéra avec Trump samedi » et que « la balle est dans le camp américain ».
Trump oblige
Le président n’a pas divulgué d’autres détails sur les pourparlers, notamment leur état d’avancement ou les responsables concernés. Le ministre iranien des affaires étrangères a confirmé la tenue de la réunion prévue le 12 avril à Oman. Il a souligné la double nature des pourparlers – à la fois une opportunité et un test – et a déclaré que la responsabilité incombait aux États-Unis.
- La volonté de Trump de négocier a été transmise au dirigeant iranien par un intermédiaire des Émirats arabes unis en mars, mais l’offre initiale a été rejetée par Téhéran, qui s’est toutefois déclaré ouvert à l’idée de discuter d’un accord par l’intermédiaire d’une tierce partie.
Ces derniers mois, M. Trump a suggéré à plusieurs reprises de négocier un nouvel accord avec l’Iran, tout en menaçant de recourir à l’action militaire en cas d’échec de la diplomatie. Israël, qui considère la capacité nucléaire potentielle de l’Iran comme une menace pour sa sécurité, aurait envisagé de frapper les installations nucléaires iraniennes.
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