Qui peut vraiment faire pression sur les banques pour qu’elles augmentent les taux d’intérêt des comptes d’épargne ?

Malgré le succès retentissant du bon d’État à un an, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) n’a pas réussi à atteindre son objectif d’augmenter les taux d’intérêt des comptes d’épargne des banques. Jusqu’à présent, seules deux d’entre elles ont répondu à son appel. Mais est-ce vraiment au gouvernement d’exiger des taux d’épargne plus élevés ?

Pourquoi est-ce important ?

Van Peteghem espérait que l'obligation d'État d'un an permettrait d'augmenter davantage les taux d'intérêt des comptes d'épargne. Mais cela n'a pas fonctionné. Plusieurs experts ont déjà noté que ces taux ne peuvent augmenter que si la Banque centrale européenne (BCE) poursuit sa politique monétaire restrictive.

Contexte : L'État a réussi à lever pas moins de 21,896 milliards d'euros avec le "bon Van Peteghem". C'est plus de dix fois l'objectif du ministre des Finances.

  • Néanmoins, le bon d'État n'a pas atteint son objectif. Van Peteghem espérait que le bon d'État, assorti d'un taux d'intérêt net de 2,81 %, entraînerait une hausse des taux d'intérêt des comptes d'épargne. Mais il semble que cet espoir ait été vain.
  • Jusqu'à présent, seuls deux petits acteurs ont revu leurs taux
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