Principaux renseignements
- Les prix du pétrole ont légèrement augmenté malgré les incertitudes sur l’approvisionnement futur.
- La détente des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine a soutenu les cours, partiellement compensée par les attentes d’un accroissement de l’offre iranienne et OPEP+.
- Les analystes restent prudents, craignant que l’incertitude persistante ne pèse sur les prix à long terme.
Une hausse modérée des cours
Les prix du pétrole ont connu des fluctuations modérées vendredi avant d’enregistrer une légère progression hebdomadaire. Cette tendance positive, tirée par l’apaisement des tensions sino-américaines, a été partiellement atténuée par les perspectives d’une offre accrue en provenance d’Iran et de l’OPEP+.
Des gains limités dans un contexte incertain
Le brut Brent pour livraison en juillet a gagné 1,36 pour cent à 65,41 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 1,41 pour cent à 62,49 dollars. Ces hausses font suite à un recul de plus de 2 pour cent la veille, lié aux perspectives d’un accord nucléaire avec l’Iran qui pourrait inonder le marché de barils supplémentaires.
Prudence recommandée
Les analystes observent un reflux de l’optimisme initial concernant la détente commerciale sino-américaine, tandis que les craintes sur l’offre persistent. Un accord réussi permettrait à l’Iran d’augmenter sa production de pétrole d’environ 400 000 barils par jour. Cela pourrait exercer une pression sur les prix du pétrole.
Performance hebdomadaire positive
Malgré tout, le Brent et le WTI affichent une progression hebdomadaire, soutenue par la trêve commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales. Cet accord prévoit une pause de 90 jours dans la guerre commerciale, avec des engagements de réduction tarifaire significative.
Craintes d’un surplus mondial
Les experts alertent cependant que cette trêve temporaire, bien que porteuse d’espoir, voit son impact limité par les incertitudes persistantes. L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a d’ailleurs relevé ses prévisions de croissance de l’offre mondiale pour 2025 de 380 000 barils/jour, anticipant un surplus malgré une légère hausse de la demande.
Facteurs géopolitiques volatils
Les investisseurs surveillent également la Fed, dont d’éventuelles baisses de taux pourraient stimuler l’économie et la demande pétrolière. Par ailleurs, les tensions en Europe de l’Est (échec des pourparlers de cessez-le-feu Ukraine-Russie) et au Moyen-Orient (opérations israéliennes au Yémen) alimentent la volatilité.
À l’inverse, l’activité pétrolière américaine montre des signes de faiblesse, avec un nombre de plateformes actives au plus bas depuis janvier. Ces dynamiques contradictoires créent un paysage complexe susceptible d’influencer durablement production et sentiment de marché.
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