‘La polygamie est dans la nature de l’homme’, selon deux sites de rencontres pour polygames

Deux sites de rencontres britanniques pour hommes et femmes en quête de mariages polygames ont totalisé récemment 70.000 membres. Selon leur fondateur, Azad Chaiwala, ces deux plateformes seraient responsables d’au moins 100 mariages.

Pour Chaiwala, créateur des sites Secondwife.com et Polygamy.com, « la polygamie correspond davantage à la nature de l’homme que la monogamie ». L’idée de développer des sites de rencontres dédiés à la polygamie est venue à cet entrepreneur de Sunderland lorsqu’il s’est rendu compte que le sujet était tabou.

« Il existe des sites pour toutes les niches, désirs et fétiches », explique-t-il dans The Times of London.

Rapport d’intégration sociale Louise Casey

Les deux sites ont été vivement critiqués cette semaine dans le rapport Dame Louise Casey sur l’intégration sociale au Royaume-Uni. Selon ce dernier, la polygamie est un exemple de la manière dont des valeurs contraires au mode de vie britannique sont tolérées.

« La pratique de la polygamie non enregistrée semble beaucoup plus courante que l’on ne l’imaginait. L’existence de sites de rencontres comme Secondwife.com et la prévalence du mariage non enregistré sont particulièrement inquiétantes », souligne le rapport.

Selon Louise Casey, 100.000 couples sont mariés selon la Sharia et ne sont pas reconnus par la loi britannique. Parmi ceux-ci, on compte un nombre important de mariages polygames.

Le rapport mentionne également des milliers de personnes qui vivent dans des enclaves musulmanes dans le nord du pays dans des villes comme Bradford, Dewsbury et Blackburn et qui sortent rarement de cette zone et n’ont aucune idée de ce qui se passe en dehors de leur monde.

Certains musulmans pensent la Grande-Bretagne est un pays musulman

« Certains musulmans pensent que la Grande-Bretagne est un pays musulman dans lequel les trois quarts de la population suivent l’islam », ajoute le rapport.

La polygamie est « courante » dans les communautés musulmanes britanniques

En octobre, la baronne Caroline Cox, qui siège indépendamment à la Chambre des Lords, avait déclaré que la polygamie était « courante » au sein des communautés musulmanes britanniques et que les hommes qui ont 20 enfants de quatre femmes différentes ne sont pas une exception.

En 2015, Amra Bone, première juge musulmane dans un tribunal islamique, avait expliqué au sujet de la polygamie au sein de la société britannique que « le gouvernement ne peut pas demander aux musulmans de n’avoir qu’une seule femme. Les gens ont le droit de décider pour eux-mêmes ».

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