La demande en pétrole augmente à mesure que les divers confinements à travers le monde prennent fin. Les pays producteurs de l’OPEP+ vont se rencontrer mardi et mercredi pour parler de l’avenir de l’or noir. Ils devraient diminuer les coupes dans la production.
En avril dernier, l’OPEP+ a convenu d’une réduction de la production de pétrole à hauteur de 9,7 millions de barils par jour. La demande était tellement basse que les prix s’étaient effondrés. Un baril de Brent valait 20 dollars fin avril, alors qu’il s’échangeait 65 dollars au début de l’année.
Aujourd’hui, la plupart des travailleurs ont repris le chemin du boulot. Il est à nouveau autorisé de voyager à l’étranger. Les vols commerciaux ont déjà recommencé. La demande en pétrole est donc à nouveau en hausse. Il est remonté aux alentours des 43 dollars. Les indicateurs de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) semblent optimistes pour la suite de l’année.
Cette semaine, les pays de l’OPEP+ devraient proposer de diminuer les coupes dans la production. Elles passeraient ainsi de 9,7 millions à 7,7 millions de barils. L’offre journalière augmenterait donc de 2 millions.
Il faut toutefois rester très prudent, car l’avenir semble encore incertain. En Amérique du Nord et du Sud, la pandémie est encore très présente et en Europe, les craintes d’une seconde vague se font à nouveau ressentir. Si un confinement devait être une seconde fois mis en place, les cours du pétrole s’effondreraient à nouveau.
Dans le scénario le plus optimiste, la demande ne devrait pas se rétablir complètement avant au moins un an.