Selon les chiffres de l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA), rapportés par De Tijd, il apparaît que la pension complémentaire libre pour travailleurs salariés (PLCS) ne rencontre pas le succès auprès des travailleurs belges. Au début de l’année dernière, à peine plus de 1.100 employés étaient affiliés à un VAPW.
Bâtir sa propre pension via son employeur : pas un grand succès auprès des travailleurs
Pourquoi est-ce important ?
La PLCS a été créée le 27 mars 2019. Ceux qui ne bénéficient pas d'une pension complémentaire peuvent épargner pour leurs vieux jours via ce système, grâce à leur employeur, en demandant à ce dernier de verser mensuellement une portion de son salaire brut à un assureur ou fonds de pension de son choix.Dans l’actualité : Selon le FSMA, seuls 1.115 employés étaient affiliés à une PLCS au 1er janvier 2022. Ça n’est pas un grand succès.
- Pieter Gillemon, expert en pensions chez le consultant PwC, fait remarquer auprès de De Tijd que l’incitation fiscale n’est pas suffisamment grande pour encourager les gens à épargner via ce système pour plus tard. Il y a une réduction d’impôt de 30%, mais il y a aussi différentes taxes qui réduisent cet avantage fiscal.
- La taxe sur les primes s’élève à 4,4 %.
- De plus, les épargnants pensionnés doivent payer une contribution de solidarité entre 0 et 2%.
- Il y a aussi un impôt final de 10% sur le montant épargné. Pour ceux qui épargnent pour leur pension via le troisième pilier (assurance-pension ou fonds de pension), ce taux diminue à 8%.
- Selon Gillemon, il est donc plus avantageux d’épargner pour l’avenir via ce troisième pilier. « Il vaut mieux d’abord utiliser ces produits. Ensuite, si l’on souhaite constituer un petit extra, on peut éventuellement le faire via la PLCS », explique-t-il.
Détails : Pour épargner via le PLCS, il faut cependant remplir certaines conditions.
- Pour commencer, seuls les employés qui n’ont pas ou peu de pension complémentaire peuvent en bénéficier. Ceux qui souhaitent épargner pour leur pension via la PLCS peuvent épargner jusqu’à 1.600 euros par an ou 3 pour cent du salaire de référence des deux ans précédents – le salaire annuel brut soumis aux cotisations de sécurité sociale.
- Les droits de pension que l’employé a déjà accumulés au cours de l’avant-dernière année (N-2) sont déduits de ce montant maximum.
MB