Magnette : « La réforme de l’État est mathématiquement impossible »

Selon le président du PS, Paul Magnette, il est inutile de parler d’une nouvelle réforme de l’État, car les chances de trouver la majorité des deux tiers requise pour une telle réforme après les élections de 2024 sont minimes.

L’arithmétique : sur 150 sièges parlementaires, 100 sont nécessaires pour une réforme de l’État, calcule M. Magnette. « On estime que 30 à 40 iront aux partis extrêmes en grève. Il ne reste donc que 110 sièges pour une coalition. Il faudrait donc qu’ils soient tous d’accord, ce qui est totalement impossible », explique-t-il dans un message vidéo.

Sa conclusion : le président du PS dit ne pas être opposé au principe de la réforme de l’État, mais l’addition ne tient pas : « Il n’y aura pas de réforme de l’État en 2024, parce qu’il n’y aura pas de majorité pour cela ».

Au passage, Magnette interprète le concept de réforme de l’État différemment de la N-VA, qui souhaite aller plus loin dans la voie du confédéralisme. Selon lui, il devrait également y avoir la possibilité d’une « re-fédéralisation » de certaines compétences, afin d’obtenir des paquets politiques homogènes.

Par ailleurs, il rejette également la proposition d’un mini-cabinet rapide avec la N-VA, une proposition du président de la N-VA Bart De Wever.

MB

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