Au cœur de Paris : “Les femmes, une espèce en voie de disparition”

Dans le quartier de Chapelle-Pajol, à l’est de Paris, les femmes ne sont plus les bienvenues dans les cafés, bars et restaurants. Il en va de même dans les rues, la station de métro et les espaces verts, écrit le quotidien Le Parisien. Des groupes d’hommes, des dealers, des migrants font la loi dans les rues et s’en prennent à toutes les femmes qui s’y aventurent. Pour les jeunes filles, il est désormais hors de question de porter des jupes ou des jeans près du corps, sous peine de se faire insulter, ou agresser. La situation a complètement escaladé sur les 12 derniers mois, et certaines femmes ont même renoncer à emprunter ces rues.

Une femme témoigne :

« Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s’est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé : j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément : il y a quelques jours, le simple fait de me mettre à ma fenêtre a déclenché un flot d’injures, et j’ai dû m’enfermer dans mon appartement. Il y a quelque temps encore, j’empruntais le boulevard de la Chapelle depuis Stalingrad, même tard le soir… C’est impensable aujourd’hui».La police est au courant de la situation et depuis janvier 110 raids ont été organisés, qui ont abouti à l’expulsion de près de 19 000 vendeurs à la sauvette et à 884 arrestations. Mais les femmes demandent maintenant qu’une force de police patrouille en permanence dans ce quartier.

Une espèce en voie de disparition

Des femmes ont lancé une pétition pour dénoncer leur situation. Cette pétition sera remise à la mairie de Paris, à la préfecture de police et au Procureur de la République.Le titre de la pétition se passe d’explications : «Les femmes, une espèce en voie de disparition au cœur de Paris ».

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