L’OMS préconise une augmentation de 50 pour cent des taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées d’ici à 2035


Principaux renseignements

  • L’OMS préconise une augmentation de 50 pour cent des taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées d’ici à 2035.
  • Cette initiative vise à réduire le nombre de décès prématurés et à générer 1 000 milliards de dollars de recettes publiques en l’espace d’une décennie.
  • La mise en œuvre de taxes sanitaires ciblées découragera la consommation de produits nocifs et permettra de financer des soins de santé universels et des programmes de développement.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise une augmentation significative des taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées d’ici à 2035. Son objectif est de réduire la consommation de ces produits, qui contribuent à l’augmentation des maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le cancer et le diabète.

Cette initiative, appelée « 3 x 35 », vise à prévenir 50 millions de décès prématurés au cours des 50 prochaines années et à générer 1 000 milliards de dollars de recettes publiques en l’espace d’une décennie. L’OMS estime que l’augmentation des prix d’au moins 50 pour cent par le biais de taxes d’accise rendra ces produits moins abordables et encouragera des choix plus sains.

L’appel à l’augmentation des taxes sanitaires intervient à un moment où les fabricants de boissons sont confrontés à des défis. L’évolution des préférences des consommateurs et les préoccupations économiques ont déjà un impact sur les ventes. Constellation Brands, par exemple, a récemment fait état d’une baisse de ses ventes nettes et de ses bénéfices, attribuant cette diminution à des facteurs tels que la réduction des dépenses consacrées aux rassemblements sociaux et les inquiétudes accrues concernant les finances personnelles.

Gagnant-gagnant

L’OMS affirme que la mise en œuvre de ces taxes sanitaires ciblées découragera non seulement la consommation de produits nocifs, mais générera également un financement crucial pour les soins de santé universels et les programmes de développement. Elle considère cette approche comme une solution « gagnant-gagnant » pour la santé publique mondiale et la stabilité économique.

Plus