Nouvelles mesures de soutien: ‘Du bon, du flou et un regret’, selon l’UCM

L’Union des classes moyennes (UCM) a réagi, ce samedi, à l’accord conclu vendredi soir au sein du ‘super-kern’ sur un nouvel ensemble de mesures de soutien à l’investissement et à l’organisation du travail. L’organisation se réjouit des nouvelles directives fiscales, s’inquiète de certaines orientations sur le plan social et regrette l’absence d’une prolongation du moratoire sur les faillites.

Plusieurs mesures fiscales préconisées par l’UCM ont été entérinées vendredi.

Il sera possible d’imputer ses pertes de 2020 sur ses bénéfices 2019 pour réduire l’impôt à payer. ‘C’est une manière juste et efficace d’éviter de puiser dans la trésorerie des entreprises’, souligne l’UCM.

Concernant l’élargissement du tax shelter, il ‘facilite l’apport de capital indispensable pour renforcer les PME’, selon l’organisation, qui explique que ‘le confinement a forcé de nombreux entrepreneurs à revoir leur production ou leur fonctionnement. Ils ont donc dû investir à un moment où le chiffre d’affaires est faible’.

Enfin, le rétablissement de la déduction à 100% des frais liés à l’organisation d’événements et au catering est de nature à soutenir un secteur important en Wallonie et à Bruxelles, qui est encore loin de pouvoir reprendre une activité normale, ajoute l’Union.

Inquiétude

Cette dernière regrette cependant que le moratoire sur les faillites n’ait pas été prolongé, comme elle le souhaite. ‘C’est une inquiétude. La période de gel se termine ce mercredi 17 juin. C’est beaucoup trop tôt. L’horeca a à peine rouvert. Le secteur culturel et événementiel n’a pas encore repris. Des milliers d’entreprises risquent d’être mises en liquidation, avec les pertes d’emplois salariés liées, alors qu’elles ont juste besoin de temps pour rétablir leur trésorerie.’

L’UCM demande la prolongation du moratoire jusqu’à la fin de l’année.

Enfin, sur le plan social, l’organisation annonce qu’elle sera attentive à éviter toute augmentation des charges pour les petites entreprises. ‘Elles ont besoin de soutien, pas de nouvelles règles complexes et contraignantes.’

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