Les citoyens de l’UE au Royaume-Uni seront les plus grandes victimes d’un no-deal Brexit

Une grande partie des dégâts financiers causés par un no-deal Brexit sera de nature temporaire et sera donc sans importance à long terme. Cependant, un Brexit sans accord menace d’avoir un impact durable sur la vie et le travail de centaines de milliers de citoyens européens.

Le Royaume-Uni a fait une offre généreuse aux citoyens de l’UE vivant au Royaume-Uni il y a quelque temps : ils pourraient continuer à y vivre après le Brexit. Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Boris Johnson a réitéré cette offre. Les 3,2 à 3,6 millions de citoyens européens vivant et travaillant de l’autre côté de la Manche resteront les bienvenus.

Selon elle, le système de clarification du statut des personnes comme elle ne fonctionne pas du tout. Divers médias rapportent que cette femme est une actrice et que son histoire est très incohérente. Elle aurait été transférée en Écosse par son employeur entre-temps.

Néanmoins, le statut des immigrés issus de l’Union européenne manque de clarté. Ce que beaucoup ignorent, c’est que l’offre britannique ne s’applique qu’à ceux dont la demande de « settled status » a été acceptée.

Qu’est-ce que le « settled status »?

Le « Settled status » (‘statut réglé’) est une notion nouvelle. Il s’agit d’un raccourci vers un permis de séjour pour tous ceux qui ont résidé au Royaume-Uni depuis au moins 5 ans. Par le passé, les candidats devaient passer par une procédure de candidature complexe et coûteuse pour obtenir un permis de séjour permanent, ce qui leur donnait finalement droit à la citoyenneté britannique.

Le « settled status » a été conçu pour rendre ce processus moins coûteux et moins bureaucratique. En conséquence, des millions de citoyens européens ont différé leur demande de permis de séjour permanent. Ils ont attendu le démarrage de ce nouveau système. Lequel a été mis en ligne plus tôt cette année.

Le journal The Guardian rapporte à présent que le taux de rejet de ce « settled status » est beaucoup plus élevé que prévu. En juillet, le « rejection rate » a atteint 42 %, contre 34 % en mars. Un pourcentage étonnant, donc.

1,5 million de citoyens européens en danger en cas de no-deal Brexit

Si ce chiffre reste la moyenne, environ 1,5 million de citoyens européens résidant au Royaume-Uni aujourd’hui ne seront pas considérés comme résidents. Ils risquent de devoir quitter le pays tôt ou tard. L’accord sur le Brexit négocié par Theresa May prévoyait déjà ce régime, mais il prévoyait également un rôle de surveillance pour la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Si c’est l’hypothèse d’un no-deal brexit qui prévaut, cette disposition deviendra caduque.

Les expulsions à grande échelle semblent impossibles. Cependant, l’incertitude persistante autour du Brexit menace de perturber la vie de centaines de milliers de familles. A tel point qu’elles choisiront de quitter le Royaume-Uni. Cela sera particulièrement vrai pour les personnes dont les demandes sont déclarées irrecevables. Un no-deal Brexit aura donc un impact durable sur la vie et le travail de centaines de milliers de citoyens européens.

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