Macron appelle à une « nouvelle entité européenne » qui pourrait inclure l’Ukraine et le Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, lors d’un discours devant le Parlement européen à Strasbourg lundi, qu’il était favorable à une nouvelle entité européenne à laquelle les pays non membres de l’UE pourraient également adhérer.

De nombreux pays européens ont réagi avec soulagement à la victoire électorale de Macron le mois dernier. Le chancelier allemand Olaf Scholz, par exemple, a parlé d’un « engagement fort envers l’Europe ». Les réactions positives ne sont pas surprenantes, car Marine Le Pen, la candidate à la présidence française qui a perdu contre Macron, a toujours été une grande critique de l’Union européenne.

Une nouvelle entité européenne

Avec une nouvelle proposition, Macron veut souligner sa position pro-européenne. Ainsi, lors d’un discours devant le Parlement européen lundi, il a plaidé en faveur d’une nouvelle entité européenne à laquelle les pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne pourraient également adhérer. C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters.

Il a parlé spécifiquement de l’Ukraine. « Il faudra de nombreuses années avant que l’Ukraine puisse devenir membre de l’Union européenne. C’est pourquoi il est important de donner de l’espoir au pays à court terme », a-t-il déclaré. « L’Ukraine, par sa lutte et son courage, est déjà un membre à part entière de notre Europe, de notre famille, de notre union. »

Les nations européennes démocratiques

Au lieu d’assouplir les normes strictes pour permettre aux pays d’adhérer plus rapidement, M. Macron a proposé de créer une entité parallèle qui accueillerait les pays qui souhaitent rejoindre l’UE ou qui ont quitté le bloc, comme le Royaume-Uni.

Le président français a ajouté que cette « communauté politique européenne » serait ouverte aux nations européennes démocratiques qui souscrivent à ses valeurs fondamentales dans des domaines tels que la coopération politique, la sécurité, l’énergie, les transports, les investissements dans les infrastructures ou la circulation des personnes. « L’adhésion à l’UE ne serait pas nécessairement un prélude à une future adhésion à l’UE », a conclu Macron.

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