L’Open Vld refuse d’entrer dans un gouvernement bruxellois sans la N-VA et s’en prend à Ahmed Laaouej (PS)

Frédéric De Gucht (Open Vld) a une nouvelle fois fustigé la formation du gouvernement bruxellois. Pendant un temps, une solution semblait se dessiner en remplaçant la N-VA par le cd&v, suite au veto du PS. Mais l’Open Vld a refusé de le faire. « La partie francophone a 0,0 chose à dire à la majorité néerlandophone », a réagi De Gucht.


Principaux renseignements

  • Le leader de l’Open Vld de Bruxelles, Frédéric De Gucht, ne veut entrer dans un gouvernement bruxellois qu’avec la N-VA.
  • Il réagit ainsi à l’idée de remplacer la N-VA par le cd&v, ce qui se ferait à la demande d’Ahmed Laaouej (PS), qui avait auparavant opposé son veto à la présence de la N-VA.
  • Selon De Gucht, Laaouej n’a rien à dire sur la coalition néerlandophone.

Entre-temps, la situation à Bruxelles était connue. Du côté francophone, une majorité avait été formée avec le PS, le MR et Les Engagés et du côté néerlandophone – après cinq mois de négociations – un accord avait été conclu entre la N-VA, Groen, Vooruit et Open Vld. Cependant, lorsque les pourparlers entre les deux parties ont commencé, le PS a opposé son veto à la présence de la N-VA.

Depuis lors, tout est bloqué. L’idée du chef du PS, Ahmed Laaouej, d’un gouvernement d’urgence qui serait approuvé par le parlement a été rejetée presque immédiatement.

Deux semaines de la dernière chance

C’est alors que le formateur David Leisterh (MR) a décidé de se donner deux semaines supplémentaires. Au cours de la première semaine de la dernière chance, il s’entretiendra avec tous les partis de gouvernement possibles. Ce faisant, le Cd&v a indiqué mardi qu’il pourrait entrer au gouvernement à la place de la N-VA, à condition qu’il obtienne un secrétaire d’État pour que les politiques puissent être évaluées. M. Laaouej s’est immédiatement montré enthousiaste à l’égard de cette idée.

« Le mépris »

Mais l’Open Vld ne l’est pas. « La partie francophone a 0,0 à dire à la majorité néerlandophone. Nous ne pouvons pas nous plier aux souhaits de Laaouej, sinon les néerlandophones seront désormais quantité négligeable. Je ne veux pas participer à cela. En français, il y a un joli mot pour cela : le mépris. Le mépris de Laaouej pour la représentation des néerlandophones à Bruxelles est choquant », déclare Frédéric De Gucht (Open Vld) dans Het Nieuwsblad.

« Nous, du côté néerlandophone, avons travaillé intensément pendant cinq mois pour former une coalition. Il ne s’agit pas d’un jeu de cartes où l’on change de carte à mi-parcours, et certainement pas à la demande de Laaouej », conclut-il. Tout est donc à refaire.

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