La nouvelle agence d’aide à Gaza suscite des espoirs et des critiques


Principaux renseignements

  • Le GHF souhaite aider 1,2 million de Palestiniens grâce à des points de distribution sécurisés.
  • Le Hamas perturberait l’aide et ferait pression sur les organisations concernées.
  • Les États-Unis et Israël soutiennent l’initiative, bien qu’on leur reproche de violer les principes humanitaires.

Une nouvelle organisation, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), a ouvert ses premiers points d’aide à Gaza. Les États-Unis soutiennent cette initiative. Cette aide intervient après près de trois mois de blocus imposé par Israël. Ce blocus a causé une grave pénurie de nourriture et d’aide d’urgence.

La GHF veut atteindre 1,2 million de Palestiniens. Elle fournit de la nourriture, de l’eau et des kits d’hygiène. La distribution se fait via des centres sécurisés, protégés par des agents privés. La GHF choisit délibérément un modèle différent de celui des organisations humanitaires traditionnelles.

Départ du directeur et critiques croissantes

Jake Wood, fondateur et directeur, a récemment démissionné. Il avait des doutes sur la neutralité de l’organisation. Wood estimait que le projet pouvait soulager la faim, mais ne respectait pas les principes fondamentaux de l’aide humanitaire. L’organisation déplore son départ. La GHF accuse le Hamas d’entraver l’aide. Selon la fondation, le Hamas menace les groupes d’aide impliqués. La GHF a partagé des vidéos montrant la distribution à Rafah.

Israël soutient le projet

Israël et les États-Unis soutiennent ce plan. Ils affirment qu’il empêche le Hamas d’utiliser l’aide à son profit. D’autres organisations humanitaires, comme l’ONU, sont critiques. Elles estiment que le projet ignore les besoins locaux et viole les règles humanitaires. Selon elles, il pourrait même entraîner le déplacement de Palestiniens. Israël affirme ne pas participer directement à la distribution, mais promet soutien et sécurité. Le financement exact de la GHF reste flou. La direction de l’organisation, composée d’anciens humanitaires, de fonctionnaires et de militaires, suscite aussi des interrogations.

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