Principaux renseignements
- Le taux d’inflation en France a chuté à 0,9 pour cent, son niveau le plus bas depuis quatre ans.
- La Banque centrale européenne devrait procéder à de nouvelles baisses de taux d’intérêt, avec une réduction potentielle du taux de dépôt à 2,5 pour cent.
- Malgré quelques signaux contradictoires, la BCE reste optimiste quant à la réalisation de son objectif d’inflation de 2 pour cent dans la zone euro.
La France a connu une baisse notable de l’inflation, qui a atteint son point le plus bas en quatre ans, à 0,9 pour cent. Cette baisse inattendue, comparée à la hausse de 1,8 pour cent enregistrée en janvier, remet en question les prévisions précédentes d’une augmentation de 1,1 pour cent et soutient la possibilité de nouvelles réductions des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE).
Si la France a connu une baisse significative de l’inflation, la situation générale dans la zone euro reste mitigée. L’Espagne, par exemple, a enregistré une hausse des prix de 2,9 pour cent. Malgré cette variabilité, la BCE reste optimiste quant à la réalisation de son objectif d’inflation de 2 pour cent. Les données complètes sur l’inflation en Allemagne et en Italie devraient révéler une modération à 2,3 pour cent dans l’ensemble des 20 pays de la zone.
La BCE suit de près l’évolution de l’inflation
La Banque centrale européenne suit de près l’évolution de ces tendances. Une réduction potentielle du taux de dépôt de 2,75 pour cent à 2,5 pour cent est prévue, poursuivant une série de réductions qui ont abaissé cumulativement les taux de 150 points de base depuis juin. Cependant, des incertitudes demeurent quant aux actions futures en raison de facteurs contradictoires tels que la hausse des prix de l’énergie, les droits de douane américains potentiels et les préoccupations concernant l’inflation des services dans le contexte d’une croissance économique faible.
Le pouvoir d’achat des ménages français stagne
Cette complexité est encore accentuée par les prix d’importation allemands, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en deux ans en janvier. En France, un modeste ralentissement de la hausse des prix des services à 2,1 pour cent a également été observé, tandis que les coûts de l’énergie ont notamment diminué de 5,7 pour cent. D’autres rapports de l’Insee ont confirmé une légère contraction de 0,1 pour cent de l’économie française au cours du dernier trimestre 2024, le pouvoir d’achat des ménages restant stagnant.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!