ACOD Spoor et ACV Transcom, les deux plus grands syndicats du rail, ont annoncé les dates précises de leurs actions contre les réformes du nouveau gouvernement fédéral. Leur plan comprend deux jours en mars – les 17 et 31 mars – et, à partir d’avril, quatre jours d’action par mois.
Principaux renseignements
- Les grands syndicats ferroviaires ACOD Spoor et ACV Transcom feront grève les 17 et 31 mars.
- D’autres jours d’action suivront d’avril à juin, mais leurs dates ne sont pas encore fixées.
- Les syndicats protestent contre les plans de réforme du nouveau gouvernement fédéral pour le secteur ferroviaire.
La grève de neuf jours des petits syndicats OVS et ASTB se termine ce week-end, mais les perturbations sur le rail ne sont pas encore terminées. Les deux plus grands syndicats ferroviaires du pays, ACOD Spoor et ACV Transcom, avaient déjà annoncé qu’ils passeraient à l’action à partir de mars. Cependant, les détails manquaient encore.
Deux dates sont fixées
« Nous commençons le 17 mars avec une grève nationale spécifique au secteur ferroviaire. Le 31 mars, il y aura une journée de grève nationale générale, couvrant plusieurs secteurs », explique Koen De Mey, président du syndicat chrétien ACV Transcom, à VRT NWS.
À partir d’avril et jusqu’en juin, ACOD et ACV organiseront quatre jours d’action supplémentaires par mois. Ces actions seront réparties par région. Les dates exactes ne sont pas encore fixées, mais elles auront lieu en semaine. L’idée est d’organiser un jour d’action par semaine, avec des actions régionales.
Pourquoi les syndicats ferroviaires font-ils grève ?
Actuellement, les conducteurs de train et les accompagnateurs peuvent prendre leur retraite à 55 ans, mais le gouvernement fédéral souhaite relever cet âge à 67 ans, conformément à l’âge légal de la retraite dans d’autres secteurs. À partir de 2027, l’âge de la retraite augmenterait d’un an chaque année. Une mesure transitoire est prévue pour les employés proches de la retraite, mais à terme, cette réforme entraînerait également une baisse des pensions.
En outre, des plans de réforme sont prévus, notamment chez HR Rail, l’employeur juridique du personnel ferroviaire. Il s’agit de la filiale commune de la SNCB et d’Infrabel. Selon le gouvernement, de nombreuses tâches sont actuellement dupliquées. D’ici 2029, l’objectif est d’économiser 250 millions d’euros.
Les syndicats reprochent au gouvernement le manque de clarté sur les conséquences précises des économies. Le gouvernement, quant à lui, accuse les syndicats de ne pas vouloir engager le dialogue.
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