L’État français va percevoir environ 2,8 milliards d’euros de la vente des fréquences radio du futur réseau 5G, a déclaré ce jeudi l’autorité de régulation des télécoms, relayé par Reuters. Une vente aux enchères était en cours depuis mardi matin.
Les opérateurs télécoms Bouygues Telecom, Free, SFR et Orange étaient en concurrence pour l’acquisition de 11 blocs de 10 mégahertz (MHz).
Après 17 tours étalés sur trois jours, le prix final d’un seul bloc s’est établi à 126 millions d’euros, a fait savoir l’Arcep. L’ensemble des 110 MHz rapporte donc 1,39 milliard d’euros.
310 mégahertz
Le gouvernement avait déjà accepté de vendre un bloc de 50 MHz à chaque opérateur pour 350 millions d’euros, soit 1,4 milliard d’euros de recettes.
La vente aux enchères qui s’est achevée ce jeudi porte donc le prix total pour l’ensemble du spectre de 310 mégahertz (MHz) à 2,8 milliards d’euros. La France tablait initialement sur un montant plancher d’environ 2,2 milliards d’euros, la plus-value est donc conséquente pour les caisses de l’État.
En Belgique, on évalue le montant total d’une telle vente à environ 800 millions d’euros.
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