Le Royaume-Uni réoriente sa stratégie de défense vers une « préparation à la guerre »


Principaux renseignements

  • Le Royaume-Uni réoriente sa stratégie de défense vers une « préparation au combat » en donnant la priorité à la force et à la préparation.
  • Une approche « Nato-first » sera adoptée, où toutes les initiatives de défense contribuent à la force de l’alliance.
  • L’innovation sera accélérée pour faire face aux menaces actuelles et futures.

Selon Keir Starmer, le Royaume-Uni est en train de réorienter sa stratégie de défense vers la « préparation au combat ». Il s’agit de préparer les forces armées à dissuader efficacement les menaces émanant d’États militaires avancés en faisant preuve de force et de préparation.

Starmer a décrit trois changements clés : donner la priorité à la préparation au combat, adopter une approche « l’OTAN d’abord » dans laquelle toutes les initiatives de défense contribuent à la force de l’alliance, et accélérer l’innovation pour faire face aux menaces actuelles et futures.

Investissements dans les armes à longue portée et les usines de munitions

L’examen, auquel le gouvernement a pleinement adhéré, propose des investissements importants. Il s’agit notamment de construire jusqu’à douze sous-marins d’attaque dans le cadre du pacte Aukus, d’acquérir des milliers d’armes à longue portée fabriquées dans le pays, d’établir de nouvelles usines de munitions, de créer un commandement cybernétique avec un investissement de 1 milliard de livres sterling dans les capacités numériques, et d’allouer plus de 1,5 milliard de livres sterling à la réparation et à la rénovation des logements des forces armées.

Starmer a souligné l’importance de l’unité nationale en matière de défense, affirmant que « chaque citoyen » a un rôle à jouer dans cet effort collectif. Il s’est dit confiant dans la capacité du plan à respecter l’engagement de 2,5 pour cent du pib.

Scepticisme concernant le financement de l’objectif ambitieux de 3 pour cent

Toutefois, des questions subsistent quant au financement de l’objectif ambitieux de 3 pour cent d’ici la prochaine législature. Les conservateurs et les libéraux-démocrates ont exprimé leur scepticisme quant à la capacité du parti travailliste à tenir ses promesses, demandant plus de clarté sur les engagements financiers et un calendrier plus urgent pour atteindre l’objectif de 3 pour cent.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus