Lundi, le marché des cryptomonnaies a franchi la barre des 3 000 milliards de dollars pour la première fois de son histoire. C’est ce que révèlent les calculs du site CoinGecko, qui suit plus de 10 000 cryptomonnaies. Il y a un an, le même marché valait à peine 500 milliards de dollars.

La cryptosphère bénéficie de l’intérêt accru du monde financier traditionnel et d’une ruée de nouveaux investisseurs. Ces derniers sont motivés par l’évaporation de leurs économies due à l’inflation croissante.

Comme souvent, les analystes ont eu du mal à trouver une explication à la forte hausse des prix de lundi. Le bitcoin (en hausse de 5 % à 66 035 dollars) s’est approché de son record historique, tandis que l’Ethereum, la deuxième plus grande cryptomonnaie, a augmenté de 2 % à 4 727 dollars, après avoir précédemment atteint un nouveau sommet de 4 768 dollars. Le bitcoin et l’Ethereum représentent respectivement plus de 40 % et un peu moins de 20 % du marché.

Les marchés américains ont accès à un produit indiciel (ETF) adossé à des bitcoins depuis la fin octobre. Les investisseurs peuvent ainsi parier sur la montée en puissance de la principale cryptomonnaie sans quitter Wall Street.

De plus, contrairement à l’euro ou au dollar, le nombre de bitcoins est fixé à 21 millions, qui sont émis progressivement, une règle qui ne peut être modifiée sans contrôler l’ensemble du réseau décentralisé.

Certains investisseurs voient dans les cryptomonnaies un moyen de se protéger de l’inflation, qui est en hausse en Europe et en Amérique du Nord.