Principaux renseignements
- Le traitement expérimental du cancer du sein d’AstraZeneca, le camizestrant, s’avère prometteur dans un essai clinique.
- L’essai a démontré que le camizestrant améliore la survie sans progression lorsqu’il est associé à un traitement standard en première intention.
- Les patientes présentant des caractéristiques spécifiques, notamment une mutation ESR1 et de faibles niveaux de HER-2, ont bénéficié le plus de l’association du Camizestrant.
AstraZeneca a annoncé les résultats positifs d’un essai clinique évaluant son traitement expérimental du cancer du sein, le camizestrant. L’essai a démontré que le Camizestrant, associé à un traitement standard visant à inhiber les protéines responsables de la croissance tumorale, améliorait de manière significative la survie sans progression chez les patientes qui le recevaient en traitement de première intention. Ce résultat est considéré comme une étape cruciale dans le développement du Camizestrant et est très prometteur pour son utilisation potentielle en tant que nouvelle norme de soins.
Résultats de l’essai clinique
Susan Galbraith, cadre d’AstraZeneca, a souligné l’importance de cette avancée, déclarant qu’elle les rapproche de la réalisation du plein potentiel du camizestrant. Ces dernières années, la société s’est stratégiquement orientée vers de nouvelles thérapies anticancéreuses, reconnaissant leur importance croissante au sein de son portefeuille de médicaments. Cette mise à jour de l’essai a été accueillie avec enthousiasme par les analystes de Barclays, qui l’ont décrite comme une « surprise positive importante ». Ils s’attendaient à ce que cette mise à jour soit l’une des trois annonces majeures d’AstraZeneca cette année et ont souligné le potentiel du camizestrant à générer plus de 5 milliards de dollars de ventes maximales une fois qu’il aura reçu les autorisations réglementaires.
Critères spécifiques des patients
L’essai clinique a évalué l’efficacité de l’association Camizestrant dans le traitement d’un type spécifique de cancer du sein avancé. Les patientes recrutées pour l’étude présentaient des caractéristiques particulières, notamment une protéine sur leurs cellules cancéreuses qui favorise la croissance de la tumeur lorsqu’elle est stimulée par des hormones et de faibles niveaux de HER-2, une autre protéine couramment associée aux cancers du sein. Ces patientes possédaient également une mutation du gène ESR1, dont on sait qu’il contribue au développement du cancer.
Techniques de détection avancées
L’essai a fait appel à des techniques avancées utilisant l’ADN résiduel des cellules cancéreuses présentes dans le sang des patientes pour détecter les signes précoces de résistance aux thérapies endocriniennes standard. Les patientes qui ont démontré une telle résistance ont ensuite été transférées pour recevoir l’association Camizestrant après qu’une mutation ESR1 ait été identifiée.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!