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L’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol comparaît devant un tribunal après des allégations de rébellion

L’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol comparaît devant un tribunal après des allégations de rébellion
South Korean Presidential Office via Getty Images

Principaux renseignements

  • Les procureurs affirment que Yoon n’avait pas de motifs légaux pour déclarer la loi martiale.
  • Deux officiers supérieurs de l’armée ont témoigné qu’ils avaient reçu l’ordre d’expulser par la force les législateurs du parlement.
  • La Cour constitutionnelle a démis Yoon de ses fonctions, invoquant l’effet déstabilisateur de sa déclaration.

L’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol a comparu lundi devant un tribunal pour rébellion dans le cadre de sa brève déclaration de la loi martiale l’année dernière. C’est ce que rapporte l’agence Reuters. M. Yoon, qui clame son innocence, a fait valoir que cette déclaration était un « message pacifique » destiné à avertir le public des dangers des actions du parti d’opposition. Il a précisé que la loi martiale serait temporaire et ne durerait qu’une demi-journée. Les procureurs ont fait valoir que M. Yoon n’avait aucune base légale pour déclarer la loi martiale et qu’il voulait paralyser les institutions de l’État, telles que le parlement. Ils ont présenté des preuves selon lesquelles M. Yoon avait ordonné aux troupes d’expulser par la force des législateurs du parlement.

  • Deux officiers supérieurs ont témoigné avoir reçu l’ordre de faire sortir les législateurs du parlement, bien que Yoon ait nié avoir donné de telles instructions.

Les suites de l’incident

L’incident a suscité l’indignation et l’agitation au niveau national, ce qui a finalement conduit la Cour constitutionnelle à démettre Yoon de ses fonctions pour violation des pouvoirs constitutionnels. La Cour a cité le chaos généralisé causé par la déclaration comme preuve de son effet déstabilisateur sur la société, l’économie et la politique étrangère.

La destitution de M. Yoon a mis en lumière les profondes divisions sociales entre les conservateurs et les libéraux en Corée du Sud, ce qui a accru la pression sur les institutions et l’armée. Malgré les graves accusations dont il fait l’objet, passibles d’une peine d’emprisonnement à vie, voire de la peine de mort, M. Yoon reste inflexible et promet de soutenir ses partisans.

  • Il a regagné sa résidence privée, où il est accueilli par une foule de sympathisants conservateurs.

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