Pour tenter de convaincre la population russe de se faire vacciner, le président Vladimir Poutine a joué les cobayes en se faisant administrer un spray nasal contre le coronavirus toujours en phase de test, a rapporté l’agence de presse russe TASS.
Avec plus de 260.000 décès liés au coronavirus et 9,2 millions de cas, la Russie est le pays d’Europe le plus endeuillé par la pandémie. Une situation qui ne plait évidemment pas au président Poutine. C’est pourquoi l’homme se serait porté volontaire pour tester un nouveau vaccin expérimental nasal contre le Covid-19, rapporte l’agence TASS.
Une annonce qu’il est évidemment difficile de vérifier, mais vraie ou fausse, elle s’inscrit dans la volonté du président à pousser la population russe à se faire vacciner. Une tâche compliquée. La campagne de vaccination est en effet loin d’être une réussite dans le pays puisqu’il ne compte qu’un peu moins de 42% de vaccinés, selon les chiffres de Reuters.
Un geste politique
Selon un porte-parole du président, Vladimir Poutine a participé à l’essai du spray nasal contre le Covid-19 après que ses médecins l’aient autorisé à le faire. Une autorisation nécessaire puisque la version nasale du vaccin anti-covid n’a pas encore été approuvée par les régulateurs. C’est donc un geste fort que Vladimir Poutine a posé en se laissant inoculer cette nouvelle forme de vaccin, et ce, juste après avoir déjà reçu une dose de rappel.
Le prédisent russe a en effet récemment reçu une troisième de vaccin contre le coronavirus made in Russia. Son immunité contre le virus s’est affaiblie en raison du temps écoulé depuis l’administration de deux doses précédentes, a-t-il indiqué, comme le rapporte l’agence russe TASS.
Aucun effet secondaire
Le président Poutine a décrit la procédure d’administration de cette nouvelle forme de vaccin : « C’est juste la même seringue, seulement au lieu d’une substance liquide, il [le médecin] a pris de la poudre, m’a demandé de prendre une grande respiration à trois, et m’a donné une dose d’un côté, de l’autre. Puis je me suis assis pendant 15 minutes, et c’est tout ». Une méthode d’administration qui ne lui aurait procuré aucune gêne ni sensation désagréable.