La Russie perd encore 5 généraux: cette fois, ils ne sont pas morts, c’est Poutine qui les a licenciés

Depuis le début de sa tentative d’invasion de l’Ukraine, la Russie a perdu au combat un nombre anormalement élevé d’officiers, dont des généraux. Cette semaine, on apprend que c’est à présent Vladimir Poutine lui-même qui a décidé de faire tomber des têtes.

Selon les autorités ukrainiennes, au moins une douzaine de généraux russes ont perdu la vie depuis le début de la guerre en Ukraine. Le chiffre est effarant et demandera bien sûr confirmation. Il n’empêche que les pertes d’officiers russes sont nombreuses. Cela s’explique par plusieurs raisons, que nous vous détaillons ici.

Et la saignée n’est pas terminée. Ainsi, cette semaine, Vladimir Poutine a pris la décision de se passer de cinq généraux. La source est on ne peut plus sûre: la Pravda. On connaît leur nom. Il s’agit des major-généraux (le premier grade, par ordre ascendant, chez les officiers généraux russes) Vasily Kukushkin, Alexander Laas, Andrey Lipilin, Alexander Udovenko et Yuri Instrankin. Ils ont tous été licenciés lundi.

Autres licenciements

D’après la Pravda, ces licenciements sont liés à une procédure standard de remaniement des employés. Ils interviennent toutefois quasiment 100 jours après le début de la guerre en Ukraine (ce centième jour, c’est ce 3 juin). Guerre qui ne se passe pas du tout comme le président russe l’avait prévu. Et lors de laquelle, comme nous le disions, les officiers russes tombent comme des mouches.

D’ailleurs, il y a quelques semaines, il était déjà apparu que Poutine avait démis des généraux de leurs fonctions, rappelle Business Insider. Le lieutenant-général Serhiy Kisel, qui commandait la 1re armée de chars de la Garde, aurait été licencié pour n’avoir pas réussi à prendre Kharkiv. Le vice-amiral Igor Osipov, qui commandait la flotte russe de la mer Noire, aurait été licencié après le naufrage du cuirassé Moskva en avril.

On notera également un autre élément troublant qui a pointé récemment. Depuis plus de deux semaines, le commandant en chef de l’armée russe, Alexandre Dvornikov, n’a plus donné signe de vie. Licenciement, blessure, mort: ce silence mène à de nombreuses rumeurs. Et à autant d’interrogations. Celui qui est surnommé le « boucher de Syrie » a été placé à la tête des forces armées russes par Poutine à la mi-avril en vue de remettre de l’ordre dans l’offensive plutôt chaotique menée dans les premières semaines. Une mission qu’il est en train de remplir avec un succès relativement modéré.

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