La pandémie aurait pu faire plonger Uber, mais son service de livraison limite les dégâts

Le leader mondial de la réservation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a perdu 1,1 milliard de dollars au troisième trimestre, un peu moins que l’année dernière, pour un chiffre d’affaires de 3,1 milliards de dollars, en baisse de 18%.

Les recettes générées par la branche de livraison du groupe américain, qui comprend Uber Eats, ont bondi de 125% en un an, la crise sanitaire étant propice à ce type de services, tandis que celles des déplacements a plongé de 53%. ‘Sans surprise, la reprise de notre branche ‘mobilité’ continue d’être directement corrélée au niveau des mesures de confinement dans chaque ville. Quand une ville recommence à bouger, les réservations brutes repartent’, a noté Dara Khosrowshahi, le patron d’Uber, lors d’une conférence téléphonique.

Le Graal de la rentabilité

Avant la pandémie, la société basée à San Francisco prévoyait d’atteindre le Graal de la rentabilité au dernier trimestre 2020. Au printemps elle a indiqué que cet objectif serait retardé de plusieurs trimestres, à cause de la crise sanitaire.

Les mesures de restriction des déplacements, l’annulation des voyages et des événements pèsent lourd sur les VTC: Uber a licencié un quart de ses salariés au printemps. Mais la société a aussi investi largement dans le secteur des livraisons de repas, très en vogue.

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