Principaux renseignements
- Les voyageurs de la génération Z prennent l’avion plus souvent que les baby-boomers.
- Les jeunes voyageurs s’attendent à ce que les frais de transport aérien soient absorbés par les contribuables plutôt que d’être répercutés sur les prix des billets pour les efforts d’atténuation des effets sur l’environnement.
- Moins d’un voyageur sur vingt choisit de compenser l’impact environnemental de son vol.
Habitudes de voyage
Bien qu’ils citent souvent les préoccupations environnementales comme une priorité absolue, les voyageurs de la génération Z prennent plus souvent l’avion que les baby-boomers. Une enquête récente de la Civil Aviation Authority (CAA) a révélé que près de 75 pour cent des Britanniques âgés de 18 à 34 ans ont pris l’avion au cours de l’année écoulée, contre un peu plus de la moitié des personnes âgées de plus de 55 ans. Cette tendance suggère un décalage potentiel entre les valeurs environnementales exprimées par la génération Z et leurs choix de voyage.
Perceptions des tarifs aériens
Il est intéressant de noter que les jeunes voyageurs sont plus susceptibles de s’attendre à ce que l’augmentation des tarifs aériens soit absorbée par les contribuables plutôt que reflétée par des prix de billets plus élevés pour les efforts d’atténuation de l’impact sur l’environnement. Les deux cinquièmes des membres de la génération Z prévoient de prendre l’avion encore plus souvent au cours de l’année à venir, un taux deux fois plus élevé que celui des baby-boomers. L’enquête de la CAA a également mis en évidence le fait que les tarifs élevés étaient le principal facteur de dissuasion pour les moins de 35 ans, dépassant les préoccupations environnementales en tant que principal obstacle.
Témoignages contrastés
Ces résultats contrastent avec ceux d’autres enquêtes qui décrivent la génération Z comme très préoccupée par le changement climatique, donnant potentiellement la priorité aux expériences personnelles plutôt qu’à un impact plus large sur l’environnement. Par exemple, une étude de Deloitte réalisée l’année dernière a révélé que 46 pour cent des répondants de la génération Z étaient prêts à changer d’emploi en raison des préoccupations climatiques et que 25 pour cent d’entre eux avaient modifié leurs relations avec des entreprises en fonction de leurs pratiques en matière de développement durable.
Compenser l’impact sur l’environnement
L’enquête de la CAA indique que moins d’un voyageur sur vingt choisit de compenser l’impact environnemental de ses vols, la moitié seulement le faisant volontairement. Alors qu’un tiers des consommateurs plus âgés s’est dit ouvert à l’intégration des coûts climatiques dans le prix des billets, la génération Z a largement rejeté cette idée, préconisant plutôt un financement public des initiatives environnementales dans le secteur de l’aviation.
Confiance dans le secteur de l’aviation
Bien qu’ils se soient montrés moins préoccupés par le changement climatique que les générations plus âgées, les voyageurs de la génération Z ont fait preuve d’une plus grande confiance dans l’engagement du secteur de l’aviation à résoudre les problèmes environnementaux. Près de 60 pour cent d’entre eux ont exprimé leur confiance dans la capacité du secteur à relever les défis de la durabilité, un sentiment partagé par moins de la moitié des baby-boomers.
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