La forêt amazonienne part en fumée depuis l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro

Le Brésil accueille près de 60% de la forêt amazonienne sur son territoire. Elle est censée y être protégée, mais depuis plus d’un an, les environnementalistes alertent la population sur une augmentation des destructions volontaires de zones boisées. Deux récentes études viennent appuyer leurs propos et accusent le président Jair Bolsonaro d’être responsable de cette destruction.

Les deux études sont alarmantes. Elles indiquent que 12.000 km² de forêt sont partis en fumée en 2019 au Brésil. Et elles confirment également que la déforestation a augmenté de 27% l’année dernière par rapport à 2018.

Pour les écologistes, ce n’est pas un hasard si les déforestations ont repris de plus belle quand Jair Bolsonaro est arrivé au pouvoir. Le président brésilien a toujours montré un certain dédain pour la protection de la forêt amazonienne et plus généralement du climat.

Politiques brésiliennes

Récemment, le ministre brésilien de l’Environnement, Ricardo Salles, a été filmé expliquant lors d’une réunion ministérielle qu’il fallait profiter de la crise du coronavirus pour affaiblir les lois sur la protection de l’Amazonie. ‘Nous devons faire un effort pendant que nous sommes dans un moment calme pour la couverture de la presse car ils ne parlent que du Covid-19.’ C’est une preuve accablante contre le gouvernement.

Mais cette déclaration ne fait que s’inscrire dans la lignée de toutes les décisions prises par Bolsonaro sur la protection de la forêt amazonienne. Actuellement, ceux qui détruisent la forêt savent qu’ils n’ont rien à craindre du gouvernement. Human Rights Watch a révélé il y a quelques jours que les amendes pour déforestation étaient suspendues depuis octobre 2019. Bolsonaro voudrait que toutes les amendes soient revues, en vue de diminuer leur montant ou de l’annuler totalement.

En 2019, 99% de la déforestation était illégale selon l’étude de MapBiomas, une coalition d’ONG, d’universités et d’entreprises technologiques. Cette conclusion semble indiquer que les feux de forêt de l’été dernier étaient d’origine criminelle et non naturelle, comme Jair Bolsonaro veut le faire croire.

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