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La Flandre met en place un plan d’action contre la « masculinité toxique »

La Flandre met en place un plan d’action contre la « masculinité toxique »
Zuhal Demir (N-VA) – Bron: JONAS ROOSENS/BELGA MAG/AFP via Getty Images

La ministre flamande de la Justice Zuhal Demir, la ministre flamande de l’Intérieur Hilde Crevits (cd&v) et la ministre flamande du Bien-être Caroline Gennez (Vooruit) souhaitent présenter un nouveau plan d’action contre la radicalisation en septembre. Pour la première fois, elles se concentreront également sur la « masculinité toxique » et la misogynie, qui sont décrites comme un problème croissant. Toutefois, la plus grande menace reste l’extrémisme islamique.


Principaux renseignements

  • Les ministres flamands Zuhal Demir, Hilde Crevits et Caroline Gennez travaillent sur un nouveau plan d’action contre la radicalisation. Il devrait être prêt en septembre et remplacer l’actuel plan 2020.
  • Pour la première fois, ce rapport s’intéressera également à la masculinité toxique et à la misogynie.
  • L’extrémisme islamique reste le plus grand danger, selon l’OCAD.

Le dernier plan d’action du gouvernement flamand contre la radicalisation remonte à 2020. La situation ayant profondément changé depuis, les ministres Zuhal Demir, Hilde Crevits et Caroline Gennez souhaitent élaborer un nouveau plan d’action. Il devrait être prêt en septembre.

En préparation, les cabinets ministériels ont déjà préparé un rapport sur l’état actuel de la situation. Dans ce rapport, les « acteurs solitaires masculins » sont mentionnés comme le principal danger. Il s’agit d’hommes qui ne font pas partie d’un grand réseau terroriste et qui sont donc difficiles à traquer. C’est ce que De Standaard écrit.

Une masculinité toxique

Ce rapport fait également référence à la « masculinité toxique en constante augmentation », un sujet qui a récemment été mis en avant par la série Adolescence sur Netflix.

« Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation inquiétante de la misogynie. Cela se traduit, par exemple, par des garçons qui, dans les écoles, font des remarques aux femmes parce qu’elles portent des jupes courtes ou pas de foulard. Mais la situation pourrait être pire. Avec des personnages comme Andrew Tate, il est difficile de dire où finissent l’islamisme et la culture de la rue et où commence l’extrémisme de droite. C’est un cocktail qui deviendra plus complexe dans les années à venir », déclare Zuhal Demir.

Selon l’OCAD, le centre fédéral de connaissances et d’expertise sur la menace terroriste et extrémiste en Belgique, l’extrémisme islamique reste le plus grand danger, avec quelque 55 pour cent des rapports de menace. Le rapport du gouvernement flamand souligne quant à lui que la radicalisation est de plus en plus imbriquée. Par exemple, il existe « une interface commune entre le djihad, l’extrémisme de droite et la culture de la rue : la misogynie ».

Nouveau plan d’action

Le nouveau plan d’action de Demir, Crevits et Gennez veut se concentrer sur les « normes et valeurs communes », selon leur rapport. Il n’y a cependant pas encore de propositions concrètes à ce sujet.

On sait cependant que la radicalisation touche un nombre croissant de mineurs dans notre pays. Ce phénomène est principalement dû aux médias sociaux et sera donc également un point d’attention dans le nouveau plan d’action.

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