Au cours des trois premiers mois de 2020, au moins 800 personnes sont décédées à cause de la désinformation sur le coronavirus. L’information, basée sur un article scientifique, a été publiée par la BBC.
Une étude publiée dans l’American Journal of Tropical Medicine and Hygiene a révélé qu’environ 5.800 personnes ont été hospitalisées à la suite de la désinformation sur les réseaux sociaux. Attention: désinformation ne doit pas être confondue avec fake news. Le premier terme concerne des informations inexactes qui sont diffusées de manière accidentelle. Le deuxième fait référence à la publication délibérée de fausses informations.
De nombreuses personnes sont décédées après avoir ingéré une variante du méthanol ou des produits ménagers dans le but d’éloigner le virus. Le président Donald Trump s’était lui-même demandé, lors d’une conférence de presse, si ingérer des désinfectants pouvait lutter contre le coronavirus à l’intérieur de notre corps. Cette remarque est un signe que cette information circulait beaucoup.
Responsabilité
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a averti dans le passé que ‘l’infodémie’ autour du Covid-19 circule aussi vite que le virus lui-même. Les fake news, les théories du complot, les rumeurs et la stigmatisation culturelle entourant le coronavirus sont des phénomènes qui provoquent des blessures et des décès, sans que le virus n’ait rien à voir avec cela.
Dans la revue scientifique, les chercheurs considèrent que les agences internationales, les gouvernements et les réseaux sociaux sont responsables de la lutte contre la désinformation. En mars, plusieurs plateformes comme Instagram ont lancé des fonctionnalités pour promouvoir les informations vérifiées sur le coronavirus. Dans le même temps, Twitter interdisait certains tweets du président Donald Trump, considérés comme contenant de fausses informations sur le covid-19.
L’Union européenne était aussi sensibilisée au problème. Les entreprises de réseaux sociaux ont maintenant l’obligation de fournir chaque mois un rapport sur les méthodes pour traiter la désinformation. Elles doivent également prouver que les contenus considérés comme ‘crédibles’ provenant de partie fiable étaient mis en avant. Les utilisateurs doivent aussi être sensibilisés à la question.