Principaux renseignements
- Les politiciens européens accordent la priorité aux droits plutôt qu’au développement économique et à la productivité.
- Le résultat est un modèle économique inversé où les dépenses sociales étouffent la croissance, créant un cercle vicieux d’économies faibles qui luttent pour soutenir leurs propres programmes.
- Le fardeau de l’État-providence en Europe donne la priorité au « bien-être de l’État » plutôt qu’à celui des citoyens et des entreprises, ce qui conduit au désespoir dans la région.
Les politiciens européens utilisent les menaces extérieures pour dissimuler les problèmes fondamentaux qui affectent leur système d’État-providence. Ce système, souvent appelé « aide sociale », a été conçu comme un filet de sécurité financé par une croissance économique robuste et un secteur privé florissant.
Cependant, les gouvernements européens ont négligé de donner la priorité au développement économique et à la productivité, ce qui a conduit à des niveaux insoutenables de dépenses sociales. La montée du populisme de gauche a encore exacerbé le problème, les hommes politiques ne cessant d’ajouter de nouveaux « droits » et de nouvelles prestations, détournant l’attention de la création de richesses au profit de politiques d’extraction.
Modèle économique inversé
Le résultat a été une érosion progressive du secteur productif, étouffé par des impôts croissants et une bureaucratie en constante expansion. Ce modèle économique inversé donne la priorité aux dépenses liées aux droits plutôt qu’à la croissance, créant ainsi un cercle vicieux dans lequel une économie faible peine à soutenir ses propres programmes sociaux.
Un système en crise
Le système de retraite de l’Union européenne, par exemple, est confronté à des engagements non financés qui ne pourraient être couverts que par des mesures drastiques telles que la dévaluation de la monnaie si les tendances actuelles se poursuivent. La France est une illustration frappante de ce modèle insoutenable, avec des décennies de stagnation, d’endettement croissant et de mécontentement généralisé résultant de la priorité donnée aux dépenses liées aux droits au détriment de la croissance économique.
Les gouvernements justifient l’augmentation des dépenses sous la bannière des « dépenses sociales », ce qui entraîne une hausse des déficits et de la dette. Pour équilibrer les budgets, ils augmentent les impôts, ce qui a pour effet d’étouffer davantage la croissance économique et l’investissement. Ce cycle d’expropriation de la richesse productive crée un environnement hostile pour les entreprises et les travailleurs, ce qui finit par nuire à la prospérité individuelle et à la compétitivité nationale.
Le fardeau de l’État providence en Europe
L’appel à l’augmentation des investissements dans la défense se heurte à une résistance car les partis politiques ne veulent pas risquer les emplois de leurs membres qui dépendent de postes gouvernementaux. Cette situation met en évidence le désespoir de l’Europe, dont l’État-providence est devenu un fardeau, privilégiant le « bien-être de l’État » au détriment de celui de ses citoyens et de ses entreprises.
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