La Chine abaisse ses taux d’intérêt directeurs pour stimuler l’économie


Principaux renseignements

  • La banque centrale chinoise abaisse deux taux d’intérêt clés à des niveaux historiquement bas.
  • Les taux préférentiels à un an et à cinq ans sont ramenés de 3,1 pour cent et 3,6 pour cent à 3,0 pour cent et 3,5 pour cent respectivement.
  • Les réductions de taux visent à alléger la pression sur les entreprises endettées et à rendre les nouveaux prêts plus abordables.

Confrontée à des vents contraires et à des tensions commerciales persistantes avec les États-Unis, la banque centrale chinoise a mis en œuvre une série de mesures pour stimuler son économie. Mardi, la Banque populaire de Chine a annoncé des réductions de deux taux d’intérêt clés, les ramenant à des niveaux historiquement bas. Le Loan Prime Rate (LPR) à un an, qui sert de référence pour les prêts aux entreprises et aux ménages, a été ramené de 3,1 pour cent à 3,0 pour cent. De même, le LPR à cinq ans, utilisé pour les prêts hypothécaires, a été ramené de 3,6 pour cent à 3,5 pour cent.

Mesures visant à stimuler l’économie

Ces réductions visent à alléger la pression sur les entreprises endettées en réduisant les paiements d’intérêts sur les prêts existants et en rendant les nouveaux prêts plus abordables. Cependant, les économistes avertissent que ces modestes réductions de taux pourraient ne pas suffire à stimuler de manière significative la demande de prêts ou l’activité économique globale. D’autres ajustements sont prévus tout au long de l’année.

Les objectifs et les défis économiques de la Chine

La Chine s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre une croissance annuelle du PIB d’environ 5 pour cent d’ici 2025. Alors que les données du premier trimestre ont dépassé les attentes, montrant une expansion de 5,4 pour cent en glissement annuel, les analystes soulignent les défis économiques considérables auxquels le pays est confronté. Les données publiées lundi ont révélé que la production industrielle de la Chine a augmenté à un rythme plus rapide que prévu en avril, faisant preuve de résilience dans le contexte de la guerre commerciale en cours avec les États-Unis. Toutefois, la croissance des ventes au détail a ralenti par rapport au mois de mars, ce qui indique une faiblesse persistante de la demande intérieure. Le marché de l’immobilier a également montré des signes de refroidissement, les prix des nouveaux logements se contractant dans la majorité des villes étudiées.

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