Pas besoin d’attendre le prochain Codeco pour savoir que la Belgique va passer en code jaune. Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a vendu la mèche ce matin sur les ondes de Bel-RTL. Reste cependant une inconnue : la date à laquelle la Belgique pourra tirer un trait sur les mesures sanitaires.
Les Belges peuvent souffler. La Belgique va bel et bien passer en code jaune. C’est un vent de liberté qui s’apprête à souffler sur notre plat pays, car en effet, le code jaune signifie la levée des mesures anti-Covid. « C’est ce que tout le monde veut, ce n’est pas un grand secret : on va passer en code jaune », a confirmé Rudi Vervoort à la radio. Mais il y a tout de même un hic : « après, il faudra déterminer le moment, la date précise », a-t-il ajouté. C’est l’une des questions à laquelle le Codeco du jour – qui aura lieu à 13 h – devra répondre.
Encadrer la levée des mesures
Pour le ministre-président bruxellois, le Comité de concertation devra « assurer une certaine cohérence et une certaine mise en œuvre du code jaune ». Un calendrier ou un plan de l’abandon des mesures anti-Covid pourraient être élaborés lors de la réunion.
D’ailleurs, si la Belgique passe bel et bien en code jaune, cela ne veut pas dire que « tout doit partir dans tous les sens ». « Le virus circule toujours, et on ne peut pas préjuger de ce qui va arriver l’automne prochain. Le baromètre, on peut le mettre en suspens, mais il ne faut pas non plus dire que c’est fini, qu’on est sorti de cette crise », souligne M. Vervoort.
Avec le passage en code jaune, les serveurs n’auront plus à porter de masque dans l’horeca, le Covid Safe Ticket ne sera plus exigé pour aller au théâtre ou au concert et les jauges pour les grands évènements devraient logiquement être abandonnées.
Rendez-vous à 13 heures
Le Codeco du jour a donc encore du pain sur la planche, car si la question du passage au code jaune est réglée, le processus doit être élaboré, de même qu’un plan en cas d’une nouvelle hausse des contaminations.
Les membres du Codeco devront également discuter de la suppression du fameux CST qui, rappelons-le, a été jugé illégal dans sa forme actuelle par le tribunal de première instance de Namur.
