Ils polluent beaucoup, les nominés au Ballon d’Or ?

Des chercheurs se sont penché sur l’empreinte écologique des vingt nominés au Ballon d’Or, l’élection annuelle du meilleur joueur de foot du monde.

‘Les meilleurs footballeurs voyagent en permanence, souvent à travers le monde entier’ souligne le chercheur Andrew Welfle. Les fédérations internationales, comme la Fifa et l’Uefa se sont engagées à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, dans cette volonté d’un sport plus durable, le transport demeure le plus gros problème.

Welfle a établi un classement des plus gros pollueurs :

  1. Marqhuinos (Paris Saint-Germain)
  2. Roberto Firmino (Liverpool)
  3. Son Hueng-Min (Tottenham)
  4. Sadio Mane (Liverpool)
  5. Neymar (Paris Saint-Germain)

Ces joueurs ont parcouru les plus longues distances au cours de la saison.

Tous ces joueurs évoluent dans les compétitions européennes, mais viennent d’autres continents. Marquinhos, Firmino et Neymar sont brésiliens, Son est sud-coréen et Mane sénégalais.

Neymar pollue comme 6 voitures en un an

En tête de liste, Marqhuinos. En une saison, il serait responsable de 53,5 tonnes de CO2, selon l’étude. Les chercheurs notent qu’il faudrait 835 arbres actifs pendant 10 ans pour compenser les émissions du joueur.

En deuxième position, on retrouve Firmino avec une émission de 49,5 tonnes. Cela correspond au rejet de six familles. Avec 38 tonnes, Neymar occupe la troisième place. Les émissions de l’attaquant brésilien correspondent aux émissions annuelles de dioxyde de carbone de huit voitures. Lionel Messi, vainqueur du Ballon d’Or, a enregistré des émissions de 20,9 tonnes.

Uniquement les voyages, pas le mode de vie

A noter toutefois que l’étude n’a porté que sur l’empreinte écologique des distances parcourues par les joueurs pour les matches. Le mode de vie personnel n’a pas été pris en compte.

‘La contribution totale des meilleurs footballeurs au changement climatique est en réalité beaucoup plus importante que ne le montrent les résultats de l’étude’, explique le chercheur Welfle. Dans l’exercice de leur profession, les footballeurs sont beaucoup plus polluants que le citoyen moyen.

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