Google supprime plus de 100.000 mauvaises notes concernant Robinhood sur Play Store

Nouveau chapitre dans la saga des investisseurs autour de l’application Robinhood et de la spéculation boursière liée à GameStop: le Play Store de Google a supprimé l’avalanche de mauvaises notes qui a déferlé sur l’appli ces dernières heures.

Les critiques négatives se sont abattues sur Robinhood dans le Play Store après la décision de l’application de limiter les transactions sur certaines valeurs aux variations frénétiques comme GameStop. La note de Robinhood a ainsi sombré à seulement une étoile, sur la base de 275.000 critiques.

Mais à peine quelques heures plus tard, plusieurs sites tech spécialisés ont constaté que la note était rapidement remontée à quatre étoiles, avec seulement 180.000 commentaires. Conclusion: Google a effacé d’un seul coup près de 100.000 critiques négatives. Le géant technologique a confirmé à The Verge qu’il supprimait activement les notes négatives. Entre-temps, la barre des 100.000 suppressions a été largement dépassée.

Le raisonnement de Google est certainement qu’une cotation dans le Play Store est censée refléter si une application fonctionne bien techniquement, tandis que la colère des petits investisseurs envers Robinhood ne trouve aucune base technologique, mais est plutôt dirigée contre la décision du CEO Vladimir Tenev de rendre impossible les transactions spéculatives. De petites protestations ont d’ailleurs eu lieu devant la Bourse de New York (photo ci-dessus).

Une ingérence des Big Tech?

Mais de nombreux petits investisseurs ne sont pas d’accord avec cette façon de voir les choses. Pour eux, la possibilité d’effectuer des transactions librement est un élément essentiel de l’application. Les critiques évoquent une ‘collusion avec Robinhood’ et ‘d’ingérence scandaleuse de la part des Big Tech’. En tout état de cause, l’intervention de Google soulève des questions sur la crédibilité des notes sur son Play Store.

Selon les règles du magasin d’applications, il est interdit de ‘poster des invitations, des commentaires politiques ou sociaux, ainsi que d’autres sujets qui ne sont pas en rapport avec le contenu, le service ou la fonctionnalité’. Un langage agressif ou des attaques personnelles ne sont pas non plus tolérés.

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