Goldman Sachs reste ultra optimiste sur la croissance future de la Chine

La grande reprise de l’économie chinoise se fait attendre, et pourtant les stratèges assurent qu’elle est là, juste au prochain tournant. L’optimisme de janvier est pourtant quelque peu retombé. Serait-ce le cygne noir de 2023 ?

Pourquoi est-ce important ?

Toutes les prévisions économiques du tournant de l'année voyaient une reprise fulgurante de la Chine, une fois débarrassée de sa politique "Zéro Covid". Mais la machine semble grippée, et la croissance se fait attendre.

Dans l’actualité : de la « réouverture à la reprise » pour la Chine. Un grand décollage de l’économie chinoise se prépare, du moins, selon les stratèges de la fameuse banque d’investissement Goldman Sachs.

  • Ils estiment que, d’ici la fin de l’année, le MSCI chinois – un index qui se veut représentatif de l’activité économique du pays en répertoriant plus de 700 actions chinoises de par le monde – devrait bondir de 24%.

« Nous pensons que le thème principal du marché boursier passera progressivement de la réouverture à la reprise, le moteur des gains potentiels passant vraisemblablement de l’expansion des multiples à la croissance et à la réalisation des bénéfices »

Une note des stratèges de Goldman Sachs, reprise par CNBC.

Un indice qui fluctue et une reprise qui se fait attendre

La prédiction de ces banquiers reste optimiste, au vu du comportement du marché. Car si le MSCI avait fort grimpé à la fin de 2022, quand la Chine a opéré son grand virage économico-pandémique, l’enthousiasme est depuis retombé.

  • Fin janvier, l’indice MSCI avait grimpé de 60% par rapport aux niveaux les plus bas enregistrés en octobre 2022. Une bonne santé motivée par la fin des restrictions sanitaires, ainsi que l’élan économique qu’on supposait voir durant les fêtes du Nouvel An lunaire, qui devaient stimuler la consommation intérieure.
  • Mais depuis le 27 janvier, l’indice a chuté de 8%. Cela le rapproche de la zone de correction du marché, généralement définie comme la chute de plus de 10 % d’un indice par rapport à son récent pic. Mais la Chine semble faire du sur-place : les exportations ne redémarrent pas, l’Occident en particulier étant moins friand de produits chinois. Conséquences : les usines tournent au ralenti et l’emploi en pâtit, ce qui ne stimule pas la consommation intérieure.
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