Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a formulé une idée frappante le 1er mai. Son parti présentera une « déclaration de politique générale » au Parlement de Bruxelles le mois prochain. Il appartiendra ensuite aux autres partis d’y souscrire ou non. Les réactions des autres partis sont mitigées : Open Vld réagit positivement, tandis que Les Engagés se montre critique.
Principaux renseignements
- Le MR présentera une « déclaration de politique générale » au parlement bruxellois le mois prochain.
- Ensuite, selon le président Bouchez, il appartiendra aux autres partis d’y souscrire ou non.
- L’Open Vld répond positivement à la proposition, tandis que Les Engagés la critique.
Le 1er mai est souvent l’occasion de déclarations punitives et cette fois-ci, ce n’est pas seulement le cas des partis de gauche. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a également prononcé un discours. Dans ce discours, il a également évoqué la situation à Bruxelles. Là-bas, il n’y a plus de gouvernement depuis près de 11 mois et aucune solution n’est en vue non plus.
Déclaration de politique générale
Pour sortir de cette impasse, le MR veut maintenant prendre les choses en main. Le parti travaille sur une déclaration de politique générale qu’il présentera au Parlement de Bruxelles. « C’est l’heure de vérité. Une fois que les textes seront là, tous ceux qui le souhaitent pourront s’inscrire », a-t-il déclaré.
M. Bouchez ne compte certainement pas sur le PS, car il ne souhaite pas que ce parti fasse partie du nouveau gouvernement bruxellois. « Vous ne volerez pas notre victoire », a-t-il lancé à l’adresse d’Achmed Laaouej, le chef du PS. M. Bouchez faisait référence au fait que le MR est devenu le plus grand parti de Bruxelles, ce qui, selon lui, est un signal que les Bruxellois ne veulent plus de politiques de gauche.
Des réactions mitigées
Frédéric De Gucht, président de l’Open VLD de Bruxelles, a réagi positivement à la proposition de son collègue libéral francophone sur Radio 1. Il se réjouit surtout qu’il s’agisse enfin d’une question de fond. « Ces derniers mois, il y a eu beaucoup de vetos basés sur des divisions idéologiques. Si les partis se mettent vraiment autour de la table, les fantômes ne seront pas aussi effrayants que tout le monde le pense », a expliqué M. De Gucht. L’Open Vld a également souvent exprimé son souhait de gouverner à Bruxelles avec la N-VA et, de préférence, sans le PS.
Les Engagés, pourtant partenaire du MR en Wallonie et au niveau fédéral, ont réagi moins positivement. « Si Bouchez veut un gouvernement bruxellois, il ne doit pas simplement imposer un texte aux autres, mais simplement se concerter avec les autres partis », a déclaré le chef de file Christophe De Beukelaer, via De Standaard. « Le fait que Bouchez préfère ne pas négocier est de son ressort, mais en fin de compte, c’est nécessaire.
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