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Geert Wilders (PVV) opposé à un engagement militaire néerlandais en Ukraine


Principaux renseignements

  • Geert Wilders s’oppose au déploiement militaire néerlandais en Ukraine, même après un accord de paix.
  • Il propose des contributions alternatives telles que l’aide financière ou le soutien matériel.
  • Wilders estime que la poursuite des négociations entre l’UE et l’Ukraine est essentielle pour parvenir à la paix.

Geert Wilders, chef du parti PVV, maintient sa position contre l’envoi de personnel militaire néerlandais en Ukraine, même après la conclusion d’un accord de paix. Il propose des contributions alternatives telles qu’une aide financière ou un soutien matériel. Bien qu’il n’ait pas explicitement indiqué s’il renverserait le gouvernement s’il décidait de déployer des troupes, Wilders a précisé qu’il ne s’opposait plus à l’octroi de fonds supplémentaires à l’Ukraine, une position qu’il avait déjà défendue auparavant.

Dilan Yeşilgöz, du parti VVD, a critiqué Wilders pour son refus d’envisager une quelconque participation militaire, qualifiant cette attitude d’irresponsable et d’assimilable à du parasitisme, tout en s’attendant à ce que d’autres contribuent. Elle a exprimé sa déception quant à la position du PVV sur la sécurité des citoyens néerlandais. Mme Wilders estime que les hommes ukrainiens résidant actuellement aux Pays-Bas devraient d’abord retourner en Ukraine.

Wilders écarte les inquiétudes concernant une attaque de la Russie

Il souligne l’importance de la paix pour le PVV et plaide en faveur de négociations entre l’UE et l’Ukraine, qui pourraient déboucher sur un accord de paix. Wilders rejette les inquiétudes concernant l’attaque d’un pays de l’OTAN par la Russie après la signature d’un traité de paix, déclarant qu’ils seraient trop imprudents pour provoquer une telle réponse.

Rob Jetten, leader de D66, soutient que l’engagement du PVV à contrôler la migration repose sur sa volonté d’aider à mettre fin aux conflits en Syrie et en Ukraine. Il lie l’augmentation de la migration à l’instabilité causée par les conflits alimentés par les actions de la Russie. Jetten se dit optimiste quant au soutien parlementaire suffisant pour une mission de paix en Ukraine, prédisant que Wilders ne s’y opposera finalement pas si le gouvernement obtient le soutien total de la Tweede Kamer.

Timmermans critique Trump pour avoir affaibli la position de négociation

Wilders considère les pourparlers en cours entre la Russie et les États-Unis concernant un éventuel accord de paix ukrainien comme une étape positive, quelle que soit la position de chacun à l’égard de Trump. Frans Timmermans de GroenLinks-PvdA n’est pas d’accord, citant la volonté de Trump de concéder des territoires à la Russie comme préjudiciable à l’obtention d’une paix juste. Il reproche à Trump d’affaiblir sa position de négociation en acceptant apparemment de manière préventive les demandes de la Russie, ce qui pourrait conduire à de nouvelles concessions.

Tout en reconnaissant qu’il partage les mêmes préoccupations que la Russie concernant la situation, Wilders encourage à poursuivre les négociations et à saisir l’occasion de parvenir à la paix. Il estime qu’une issue positive permettrait de mettre un terme à des années de conflit et appelle l’UE à ne pas entraver le processus.

Nécessité d’une position unie de l’UE

Timmermans exprime son scepticisme quant à l’approche de Trump en se basant sur le récent discours du vice-président J.D. Vance à Munich, qu’il a trouvé alarmant. Il souligne la nécessité d’une position réaliste et unifiée de l’Union européenne, reconnaissant les incertitudes entourant un éventuel accord de paix et l’importance d’obtenir le soutien de pays pro-russes comme la Slovaquie et la Hongrie. Timmermans soutient l’approche prudente du gouvernement, qui évite à la fois les engagements hâtifs et le rejet catégorique d’une mission de paix.

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