Fausse alerte : AstraZeneca va (déjà) pouvoir reprendre ses essais

C’est le Financial Times qui l’annonce. L’entreprise pharmaceutique AstraZeneca va pouvoir reprendre les essais de son vaccin contre le covid-19. La maladie du patient participant aux tests n’est pas liée au vaccin ont montré les résultats.

La nouvelle avait fait grand bruit hier. AsatraZeneca avait beau dire que c’était assez courant d’interrompre les essais d’un vaccin, le contexte est difficile. D’abord parce que l’UE et les États-Unis ont déjà commandé 300 millions de doses chacun. Ensuite, car la méfiance envers les vaccins grandit chaque jour dans la société.

Mais d’après plusieurs sources, il s’agit d’une fausse alerte. La maladie développée par un patient participant aux essais – une sclérose en plaques – n’est pas liée au vaccin.

Les essais de ce vaccin développé par l’université d’Oxford, avec l’aide d’une société française dont le réactif est produit en Belgique à Seneffe, vont donc pouvoir reprendre, peut-être même dès la semaine prochaine, annonce le FT.

Le CEO d’AstraZeneca croit encore à l’arrivée d’un vaccin sur le marché ‘pour cette année’.

Parmi les 300 millions de doses commandées par l’UE (avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires), 7,5 millions sont destinées à la Belgique, pays partenaire. Le but est d’abord de vacciner les personnes à risques et le personnel de soin de santé. L’UE a toutefois noué d’autres accords avec plusieurs grands groupes comme Sanofi-GSK, Johnson & Johnson, CureVac ou encore Moderna.

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