Faible croissance et taux historiquement bas : ce qu’il faut retenir du discours de Christine Lagarde

Christine Lagarde se livrait aujourd’hui à sa première conférence de presse à la tête de la Banque Centrale Européenne.

C’était une première attendue pour Christine Lagarde. La nouvelle patronne de la BCE exposait les perspectives de la Zone Euro et la politique à venir.

Le taux de base reste à 0%. La BCE poursuit sa politique monétaire expansionniste en achetant pour 20 milliards d’euros d’obligations chaque mois.

Le statu quo n’est pas vraiment une surprise. L’attention sur les marchés financiers s’est surtout portée sur ses remarques lors de sa conférence de presse. Le style et la façon de communiquer de Christine Lagarde était au centre de l’attention. ‘Vous ne devriez pas trop m’interpréter’, a-t-elle conseillé aux observateurs de la BCE.

Des perspectives plus faible

La BCE a légèrement revu à la baisse ses perspectives de croissance pour l’année prochaine dans la zone euro. Pour 2020, elle table maintenant sur une croissance de 1,1 %. Une baisse de 0,1% par rapport aux précédentes projections. Les différends commerciaux et l’affaiblissement de l’économie mondiale sont à l’origine de la détérioration des perspectives.

On connait enfin les perspectives pour 2021 et 2022. La BCE prévoit une croissance économique similaire pour les deux années, à hauteur de de 1,4 %.

L’inflation devrait rester faible dans les années à venir : 1,2% cette année, 1,1% en 2020 et 1,4% en 2021. Ce taux demeure inférieur à l’objectif de la maintenir sous les 2 %.

Une ère nouvelle

Mme Lagarde a commencé son mandat de huit ans à la BCE le 1er novembre. La Française succède à l’Italien Mario Draghi.

Sous la direction de Draghi, la BCE a constamment baissé les taux d’intérêt, tandis que des centaines de milliards d’euros ont été injectés dans l’économie par des achats d’obligations, stimulant ainsi la croissance économique et l’inflation

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