Les États-Unis reprennent les visas étudiants et exigent l’accès aux médias sociaux


Principaux renseignements

  • Le département d’État américain reprend le traitement des demandes de visa d’étudiant.
  • Les demandeurs doivent autoriser l’accès à leurs comptes de médias sociaux pour examen par le gouvernement.
  • Le refus de rendre publics les profils de médias sociaux peut entraîner un refus de visa.

Le département d’État américain a annoncé la reprise du traitement des demandes de visa d’étudiant, qui avait été suspendu en mai. Toutefois, cette reprise s’accompagne d’une nouvelle exigence : les demandeurs doivent autoriser l’accès à leurs comptes de médias sociaux pour examen par le gouvernement.

Les agents consulaires examineront minutieusement les posts et les messages à la recherche de tout contenu jugé hostile à l’égard des États-Unis, de leur gouvernement, de leur culture, de leurs institutions ou de leurs principes fondateurs. Le ministère a précisé que les demandeurs qui refusent de rendre publics leurs profils de médias sociaux risquent de se voir refuser leur visa.

Les visas étudiants

Ce changement de politique fait suite à l’arrêt temporaire de l’administration Trump sur les nouveaux entretiens de visas étudiants le mois dernier, au cours duquel elle visait à étendre les procédures de filtrage des médias sociaux. L’annonce a été accueillie avec soulagement par les étudiants internationaux qui attendaient avec impatience de pouvoir obtenir un rendez-vous pour un visa avant le début de l’année universitaire.

Réaction des étudiants internationaux

De nombreux étudiants, en particulier ceux originaires de pays comme la Chine, l’Inde, le Mexique et les Philippines, ont surveillé activement les sites web de réservation de visas et les points de presse du département d’État, à l’affût de toute nouvelle concernant la reprise de la prise de rendez-vous. Un étudiant chinois en doctorat à Toronto a exprimé son soulagement d’avoir enfin obtenu un entretien pour un visa la semaine prochaine, après des jours passés à actualiser anxieusement le site web.

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